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Éric Normand (2023 – aujourd’hui)

Éric Nor­mand est pré­sent au c.a. car il croit au réseau­tage et en la capa­ci­té du milieu de la musique de mettre de l’a­vant des pra­tiques de par­tage des res­sources et de com­pé­tences afin de favo­ri­ser l’é­qui­té et l’é­man­ci­pa­tion dans la diver­si­té des pra­tiques sonores.

Éric Nor­mand est artiste impro­vi­sa­teur, bas­siste, com­po­si­teur et impri­meur. Il vit dans la petite ville de Rimous­ki (Est du Qué­bec). Il dirige Tour de bras, un orga­nisme voué aux musiques d’improvisation et mul­ti­plie des actions cultu­relles à échelles locales et glo­bales. Il est l’un des fon­da­teurs du Grand groupe régio­nal d’improvisation libé­rée (GGRIL, 2007), un ensemble dédié à l’exploration de « com­po­si­tions pour improvisateurs ».

Il a fait paraître plus de 30 albums sur des éti­quettes cana­diennes et étran­gères et sa musique a été jouée dans dif­fé­rents fes­ti­vals dans plus de 20 pays. À tra­vers, Tour de Bras, Nor­mand défend depuis 20 ans les pra­tiques d’im­pro­vi­sa­tion et a créé un réseau inter­na­tio­nal impres­sion­nant, où l’on croise tous les centres ner­veux de l’im­pro­vi­sa­tion et où se déploient des co-pro­duc­tions avec l’Aus­tra­lie ou la Slovénie.

Chenoa Anderson (2023 – aujourd’hui)

Comme bien d’autres, ma pre­mière expé­rience avec le RCMN a eu lieu lors d’un FORUM (2014 à Cal­ga­ry, en Alber­ta), qui a été une mer­veilleuse expé­rience de com­mu­nau­té et de par­tage de connais­sances. Je suis ravie de faire par­tie du conseil d’administration, par­mi des col­lègues for­mi­dables, de contri­buer au tra­vail visant à favo­ri­ser les liens, la diver­si­té et l’activisme.

La flû­tiste Che­noa Ander­son est une artiste qui vit et tra­vaille à Amisk­wa­ciy-wâs­ka­hi­kan/Ed­mon­ton. Elle a com­man­dé et créé des dizaines de pièces solo et d’en­semble et est une impro­vi­sa­trice active qui tra­vaille avec des musi­ciens, des dan­seurs et des artistes de créa­tion par­lée. Ses pro­jets actuels incluent Ultra­Vio­let – un qua­tuor mixte spé­cia­li­sé dans le nou­veau réper­toire ; Gar­den – œuvres mul­ti­dis­ci­pli­naires situées dans son jar­din en per­ma­cul­ture ; Mix­tur avec le com­po­si­teur Ian Crut­chley, inter­pré­tant un réper­toire expé­ri­men­tal pour flûte(s) et objets/instruments/électronique trou­vés ; et damn mag­pies, un sex­tet d’im­pro­vi­sa­tion libre. Elle est titu­laire de diplômes en inter­pré­ta­tion de l’U­ni­ver­si­té de Toron­to (B.Mus.) et de l’U­ni­ver­si­té de la Colom­bie-Bri­tan­nique (M.Mus.).
Le pre­mier enre­gis­tre­ment solo de Che­noa Ander­son, Big Flutes : Cana­dian Music for Alto and Bass Flutes, a été nomi­né pour un Wes­tern Cana­dian Music Award 2006. Kri­sh­na’s Flute (ear­say music, 2013) pro­pose de la musique pour flûte et élec­tro­nique inter­ac­tive. Ses enre­gis­tre­ments nou­veaux incluent The Bel­low Pro­ject, une col­la­bo­ra­tion entre l’artiste de créa­tion par­lée Dwen­nim­men (Shi­ma Aisha Robin­son) et damn mag­pies (2021, Band­camp), et field stu­dies – cham­ber music of Emi­lie Ceci­lia LeBel  (2023, Red­shift Records), avec Ultra­Vio­let.
En plus d’une car­rière active d’in­ter­prète et d’en­sei­gnante, Che­noa est direc­trice géné­rale de New Music Edmon­ton depuis 2012 et, en 2014, elle a été nomi­née pour le prix Syn­crude pour l’ex­cel­lence en ges­tion des arts lors des Prix du maire pour les arts. Lors­qu’elle ne joue pas de la flûte, Che­noa jar­dine, tri­cote, fait du vélo, du ski de fond ou lit avec un chat sur ses genoux.

Marina Hasselberg (2023 – aujourd’hui)

En tant que membre du conseil d’administration du RCMN, je sou­haite pro­fi­ter de ma propre expé­rience en tant qu’interprète musi­cal pour sou­te­nir acti­ve­ment la mis­sion de l’organisation : connec­ter et enri­chir la scène musi­cale cana­dienne et à amé­lio­rer son impact dans le monde.

La vio­lon­cel­liste éclec­tique et pri­mée Mari­na Has­sel­berg « est deve­nue une pré­sence remar­quable sur la scène musi­cale de Van­cou­ver » (Geor­gia Straight). À l’ins­tar de son nou­vel album Red pro­duit par Jesse Zubot, ses per­for­mances sont un mélange pro­vo­ca­teur et pro­fon­dé­ment per­son­nel d’œuvres écrites qui résistent la clas­si­fi­ca­tion et prennent des excur­sions aven­tu­reuses impro­vi­sées. Has­sel­berg emploie des tech­niques éten­dues, une varié­té d’arcs et d’ac­ces­soires, et de l’élec­tro­nique pour tra­cer une ligne fine entre le connu et l’inconnu.

Liberté-Anne Lymberiou (2023 – aujourd’hui)

Je suis heu­reuse et exci­tée de jouer un rôle en tant que membre du conseil d’ad­mi­nis­tra­tion du RCMN, car il s’a­git d’un pré­cieux bâtis­seur de réseau pan­ca­na­dien. Ras­sem­bler une grande varié­té d’ar­tistes : musi­ciens, inter­prètes, impro­vi­sa­teurs, com­po­si­teurs, inter­prètes, tra­vailleurs cultu­rels, bâtis­seurs de ponts et au-delà, est une mis­sion moti­vante. La ren­contre de ces diverses pra­tiques, à tra­vers diverses pra­tiques cultu­relles et tra­di­tions, peut et va le plus sou­vent enri­chir, libé­rer et rendre plus humble nos expé­riences indi­vi­duelles. J’ai hâte de par­ti­ci­per au tra­vail du RCMN, visant à illus­trer et à ren­for­cer la riche diver­si­té cultu­relle qui com­pose le pay­sage cana­dien et à contri­buer au bien-être de ces com­mu­nau­tés interconnectées.

Liber­té-Anne Lym­be­riou est une com­po­si­trice, pia­niste et chef d’or­chestre de Mont­réal. Son pro­ces­sus artis­tique se concentre sur une vision holis­tique de la musique, tenant compte des tra­di­tions, de l’en­vi­ron­ne­ment, de la phy­sique, du mou­ve­ment et de la spi­ri­tua­li­té des sons avec les­quels elle s’en­gage dans l’ins­tant. Son tra­vail étant prin­ci­pa­le­ment influen­cé par la musique jazz, Liber­té Anne porte une atten­tion par­ti­cu­lière à l’im­pro­vi­sa­tion et aux struc­tures ryth­miques de la dia­spo­ra afri­caine, ain­si qu’aux concepts et phi­lo­so­phies qui entourent ces pratiques.

Liber­té-Anne a com­men­cé sa car­rière en 2013 à New York, en fon­dant son orchestre le « Liber­té Big Band », inter­pré­tant ses œuvres ori­gi­nales. C’est son men­tor, le com­po­si­teur et pia­niste Artu­ro O’Far­rill qui l’a d’a­bord encou­ra­gée à pour­suivre une voie de com­po­si­tion et de direc­tion d’or­chestre. C’est à tra­vers ses études avec le chef per­cus­sion­niste Baba Neil Clarke qu’elle com­mence à s’en­ga­ger plus sérieu­se­ment dans les concepts d’en­semble de per­cus­sion pan­afri­cains et une vision holis­tique de l’art.

En 2017, elle a recons­truit le Liber­té Big Band à Mont­réal et a pour­sui­vi diverses per­for­mances et col­la­bo­ra­tions auto­pro­duites à tra­vers les styles et les for­ma­tions. Entre 2017 et 2019, elle a beau­coup voya­gé à Cuba pour faire des recherches et étu­dier avec Irian Lopez, en se concen­trant sur la bat­te­rie Batà.

Les œuvres les plus récentes de Lym­be­riou tra­versent les tra­di­tions et les genres, et com­prennent un opus de 50 minutes pour un orchestre de jazz de 20 musi­ciens, ain­si qu’un réper­toire pour duos de saxo­phones, une cho­rale et des pro­jets mul­ti­dis­ci­pli­naires impli­quant la danse, l’art tex­tile et le cinéma.

Andrew Reed Miller (2022 – aujourd’hui)

Je pra­tique dif­fé­rents types de musique, à la fois nou­velle et ancienne, depuis déjà trois décen­nies et j’ai hâte d’échanger et de réseau­ter avec la pro­chaine génération.

Ori­gi­naire de New York, Andrew a étu­dié à Otta­wa et à Toron­to et a par la suite tour­né avec la Com­pa­gnie natio­nale d’o­pé­ra du Cana­da (COC), l’Or­chestre du Centre natio­nal des arts (O‑CNA) et le Royal Win­ni­peg Bal­let (RWB).

Andrew s’est pro­duit dans de nom­breuses salles, dont Open Ears Fes­ti­val (Kit­che­ner), New Music Cal­ga­ry, Sound Sym­po­sium (Terre-Neuve), le Sco­tia Fes­ti­val of Music, Ensemble Kore (Mont­réal), The Music Gal­le­ry (Toron­to), Wes­tern Front (Van­cou­ver) et Tonic (New York).

Mil­ler a com­po­sé de la musique pour orchestre, de la danse, musique de chambre, le ciné­ma, la télé­vi­sion et le théâtre.

« Mil­ler est un superbe joueur, un maître et un inven­teur créa­tif .….. » ‑Ste­phen Peder­sen, The Chro­nicle Herald (Hali­fax), 10 jan­vier 2011

Jennifer Thiessen (2022 – aujourd’hui)

Pour moi, rejoindre le conseil d’ad­mi­nis­tra­tion du RCMN consiste à encou­ra­ger une com­mu­nau­té flo­ris­sante de musi­ciens créa­tifs dans de nom­breuses régions. Lorsque je suis reve­nue au Mani­to­ba en 2021, après vingt ans pas­sés à Mont­réal, je n’é­tais pas cer­taine de ce que ce serait de pour­suivre ma pra­tique artis­tique en dehors de la com­mu­nau­té créa­tive vigou­reuse dont je fai­sais par­tie. Je me suis délec­tée de ce vivier artis­tique et je me suis appuyée sur ses pos­si­bi­li­tés et ses oppor­tu­ni­tés pour déve­lop­per mon tra­vail. En démé­na­geant à Win­ni­peg, il est deve­nu par­ti­cu­liè­re­ment impor­tant pour moi de res­ter connec­tée à un vaste réseau de musi­ciens, tout en décou­vrant l’ex­cel­lente scène d’ici et en vou­lant la par­ta­ger avec les autres. J’oc­cupe à pré­sent un poste de direc­trice artis­tique d’une série de musique de chambre clas­sique à Win­ni­peg, donc je suis nou­vel­le­ment impli­quée dans la pro­gram­ma­tion et la dif­fu­sion. J’ai besoin de sou­tien et de connexion pour conti­nuer à effec­tuer le tra­vail que je veux faire et je sais que d’autres en ont aus­si besoin. Le RCMN répond exac­te­ment à ce besoin. J’ai hâte de tra­vailler aux côtés de mer­veilleux amis et pairs que j’ai ren­con­trés au fil des ans et de ren­con­trer d’autres artistes pour la pre­mière fois grâce à notre tra­vail en commun.

Mélan­geant des sons nou­veaux avec des ins­tru­ments du pas­sé, Jen­ni­fer Thies­sen est connue pour l’improvisation et la com­mande de nou­velles œuvres pour alto et viole d’a­mour, ain­si que l’in­ter­pré­ta­tion de leur réper­toire his­to­rique. Elle crée de la musique nou­velle en tant qu’au­trice-com­po­si­trice-inter­prète Dai­ly Alice et au sein des duos Park Sounds, S[ILK]S et Toninato/Thiessen, ain­si que de nom­breuses autres col­la­bo­ra­tions. Jen­ni­fer a beau­coup tra­vaillé comme altiste avec des ensembles contem­po­rains, clas­siques et his­to­riques à Mont­réal, Win­ni­peg et par­tout au Cana­da. Elle est rédac­trice et contri­bue au jour­na­lisme musi­cal du maga­zine Music­works. Ori­gi­naire du Mani­to­ba, Jen­ni­fer a vécu à Mont­réal pen­dant deux décen­nies avant de démé­na­ger à Win­ni­peg en 2021. Elle est deve­nue direc­trice artis­tique de Vir­tuo­si Concerts en 2022. Issue d’une mul­ti­pli­ci­té d’a­ven­tures artis­tiques, elle reste ancrée dans la pas­sion de créer des expé­riences signi­fi­ca­tives pour elle et ses auditeurs.

An-Laurence Higgins (2020 – 2022)

Il me fait gran­de­ment plai­sir de m’im­pli­quer au sein du conseil d’ad­mi­nis­tra­tion du Réseau cana­dien pour les musiques nou­velles à titre de repré­sen­tante du Qué­bec. Je suis très heu­reuse de pou­voir contri­buer au fonc­tion­ne­ment d’un orga­nisme qui oeuvre à ras­sem­bler des artistes des musiques nou­velles à tra­vers le pays mal­gré l’im­mense dis­tance qui nous sépare. J’ad­mire le tra­vail du RCMN visant  à offrir une pla­te­forme aux artistes, notam­ment lors des Forums, à encou­ra­ger l’é­clo­sion de la relève (ConneXions) et à abor­der des enjeux impor­tants et trop long­temps igno­rés dans notre milieu lors de la série de webi­naires Conver­sa­tions – Décolonisation.

An-Lau­rence est une artiste et gui­ta­riste vivant à Mont­réal et œuvrant en musique nou­velle et arts mul­ti­mé­dia, qui adresse les enjeux d’i­den­ti­té et rela­tions transnationales.

Friande des per­for­mances éclec­tiques, An-Lau­rence n’hésite jamais à inter­pré­ter des oeuvres d’improvisation/comprovisation tis­sant la musique avec l’art per­for­mance, l’art visuel et vidéo, la poé­sie et autres médiums. Ses pro­jets récents incluent la créa­tion de la per­for­mance inter­ac­tive Appro­chez, je vous racon­te­rai ce que j’ai oublié (repor­tée en 2021 à cause de la covid-19) et la pro­duc­tion indé­pen­dante du concert de créa­tions Émer­gences (f.pl.) à Mont­réal et Toron­to. Sui­vant ses études en arts et tech­no­lo­gie, An-Lau­rence crée des oeuvres  média­tiques et de per­for­mance ques­tion­nant notam­ment sa rela­tion au monde en tant que per­sonne adop­tée à l’international. Les rap­ports humains et la col­la­bo­ra­tion sont les deux moteurs de sa créa­ti­vi­té autant en musique qu’en arts multimédia.

Robert Thomson (BC) (2020 – 2022)

J’ai eu la chance d’as­sis­ter et de contri­buer à une conver­sa­tion sur le déve­lop­pe­ment durable orga­ni­sé par le RCNM en 2019. J’ai res­sen­ti un lien avec les valeurs de l’or­ga­nisme et un enthou­siasme par le dia­logue et les connais­sances échan­gées. Le RCMN pro­pose des évé­ne­ments inno­vants et pas­sion­nants qui enri­chissent notre com­mu­nau­té musi­cale. Je suis hono­ré d’a­voir été invi­té à me joindre au conseil d’ad­mi­nis­tra­tion et je suis ravi de contri­buer et d’apprendre.

Robert Thom­son est musi­cien, com­mis­saire en musique et inter­prète d’as­cen­dance haï­da, tsim­shian et métisse euro­péenne. Il mène le groupe et pro­jet soul-pop Sis­ter Says, il est un pro­duc­teur artis­tique chez Full Circle : First Nations Per­for­mance et com­mis­saire en musique pour le Tal­king Stick Fes­ti­val et la série de concerts Múyunts­tut ta Slú­lum. En 2019, Robert a reçu le prix « Emer­ging Per­for­ming Arts Lea­der » décer­né par l’As­so­cia­tion cana­dienne des arts de la scène.

En dehors de Full Circle et Sis­ter Says, Robert est actuel­le­ment le bas­siste élec­trique dans les pro­jets SOLA, Logan et Nathan, un sound desi­gner / per­for­mer / live loo­per dans la musique expé­ri­men­tale Morag, You’re a Long Time Deid (2020), et fait par­tie de l’é­quipe artis­tique Indi­gi­fest (2019) et co-com­mis­saire du concert Giving Voice (2017).

Müge Büyükçelen

Je suis très heu­reuse et hono­rée de sié­ger au conseil d’administration du RCMN. En tant qu’interprète active et porte-parole enthou­siaste de la musique contem­po­raine et plus par­ti­cu­liè­re­ment de la musique contem­po­raine cana­dienne, je suis consciente de l’importance du réseau­tage et de la com­mu­ni­ca­tion avec des com­mu­nau­tés plus larges. J’es­père pou­voir par­ta­ger mon enthou­siasme et ma joie de tra­vailler avec des com­po­si­teurs et des inter­prètes dans la créa­tion de nou­velles œuvres. J’es­père mettre mon expé­rience sur le ter­rain à l’œuvre pour pro­mou­voir la nou­velle musique canadienne.

Müge Büyük­çe­len est une vio­lo­niste pas­sion­née connue pour sa poly­va­lence dans plu­sieurs genres. Ses récentes per­for­mances incluent : la pre­mière d’un concer­to pour vio­lon de Jared Mil­ler dédié à Müge, le concer­to pour vio­lon de Bee­tho­ven, une tour­née de concerts en Aus­tra­lie et en Nou­velle-Zélande, des inter­pré­ta­tions de nou­velles œuvres de Jen­ni­fer But­ler, Paul Freh­ner, ain­si que divers concerts avec Emi­ly Carr String Quartet.

Elle est actuel­le­ment membre du Vic­to­ria Sym­pho­ny, du qua­tuor Emi­ly Carr et de l’Aventa Ensemble, et elle est éga­le­ment pro­fes­seure de vio­lon au Conser­va­toire de musique de Vic­to­ria. Müge a été soliste en vedette avec de nom­breux orchestres du monde entier. En 2009, elle a créé « Archimedes’s Codex », une œuvre cana­dienne que le com­po­si­teur Michael Oes­terle lui a dédiée. Elle est titu­laire d’une maî­trise en inter­pré­ta­tion musi­cale de l’U­ni­ver­si­té de Bilkent, située à Anka­ra (Tur­quie), d’un diplôme d’en­sei­gne­ment du Conser­va­toire de musique de Vic­to­ria et a été assis­tante d’en­sei­gne­ment au Conser­va­toire natio­nal de Toulouse.

Julie Richard (QC) (2019 – aujourd’hui)

En tant que membre issue du milieu fran­co­phone Qué­bé­cois,  il est de plus que per­ti­nent pour moi d’ouvrir mes hori­zons à des ini­tia­tives plus glo­bale dont les por­tées et man­dats sont tout aus­si inno­vantes que l’objet qu’elles sup­portent. C’est donc emplie d’impatience et de curio­si­té que je me joins aujourd’hui en tant que nou­velle membre du RCMN. 

Musi­cienne, com­po­si­trice et tra­vailleuse cultu­relle enga­gée, Julie Richard est acti­ve­ment impli­quée dans les scènes artis­tiques et musi­cales mont­réa­laises depuis près de 20 ans. Trois fois diplô­mée en musique clas­sique, elle est éga­le­ment ver­sée dans l’interprétation vocale, le jazz, la pop, les musiques expé­ri­men­tales ain­si que les musiques afri­caines, tsi­ganes, juives  et créoles. 

Ayant pris part à de nom­breuses tour­nées à tra­vers le Cana­da et les États-Unis, elle a par­ti­ci­pé au fes­ti­val SXSW et per­for­mé inter­na­tio­na­le­ment en Europe de l’Est, en France et en Colom­bie. Paral­lè­le­ment à sa pra­tique musi­cale, le che­mi­ne­ment inter­dis­ci­pli­naire de Julie l’a ame­née à tra­vailler dans les domaines de la ges­tion artis­tique, de la psy­cho­lo­gie d’intervention ain­si qu’en recherche et ani­ma­tion cultu­relle. Elle est aus­si connue pour son impli­ca­tion dans la pro­gram­ma­tion des fes­ti­val Lux Magna et du fes­ti­val Suo­ni per il Popolo.

Son plus récent pro­jet Black Ark Orches­tra la pousse à tra­vailler à par­tir de frag­ments de com­po­si­tions musi­cales créées par des musi­ciennes et com­po­si­trices noires ayant évo­lué majo­ri­tai­re­ment aux États-Unis, dans les années 1920.Le pro­jet Black Ark  a pour objec­tif de réha­bi­li­ter ces œuvres mar­gi­na­li­sées de la musique clas­sique pro­duites par des femmes afri­caine-amé­ri­caines. Il s’agit de retrou­ver, de réac­tua­li­ser et de reva­lo­ri­ser ce qui reste de ces com­po­si­tions pour qu’elles ne res­tent pas oubliées, pour qu’elles puissent, enfin, entrer en conver­sa­tion avec l’his­toire de la musique contem­po­raine. En com­po­sant elle ne cherche n’a pas  à recons­ti­tuer avec exac­ti­tude les contours de ces com­po­si­tions, il s’agit pour elle de poser un geste vivant, non-linéaire, simul­ta­né­ment répa­ra­teur, trans­for­ma­teur et créateur.

Helen Pridmore (Prairies) (Secrétaire 2022 – aujourd’hui ; Membre 2019 – aujourd’hui)

Je suis hono­rée et enthou­siaste de faire par­tie du conseil d’ad­mi­nis­tra­tion du RCMN. C’est une orga­ni­sa­tion forte et vitale qui ras­semble notre com­mu­nau­té des musiques nou­velles à tra­vers le Cana­da. Sur un ter­ri­toire aus­si vaste, il y a tel­le­ment de pro­jets et d’op­por­tu­ni­tés : le RCMN offre un moyen de se connec­ter, de par­ta­ger, de col­la­bo­rer et de pro­fi­ter de la pro­fon­deur et de l’am­pleur de la musique et des pos­si­bi­li­tés sonores offertes dans notre pays. Lais­sez le bons­temps – et la belle musique – rouler !

Helen Prid­more est une chan­teuse et artiste sonore spé­cia­li­sée dans l’in­ter­pre­ta­tion de la musique contem­po­raine, la musique expé­ri­men­tale et l’im­pro­vi­sa­tion. Elle se pro­duit au Cana­da et aux États-Unis, notam­ment en solo au Car­ne­gie Hall, ain­si qu’en Europe, au Mexique et au Japon. Elle a trois CD à son nom, y com­pris …bet­ween the shore and the ships (entre la côte et les navires)…, qui a rem­por­té le prix East Coast Music 2013 de la le meilleur enre­gis­tre­ment classique.

Helen se concentre actuel­le­ment sur la tech­no­lo­gie de la voix et du corps, en explo­rant les concepts de beau­té audi­tive, de l’es­pace et du silence. Elle écrit et inter­prète de nou­velles œuvres pour voix qui uti­lisent à la fois une struc­ture et l’im­pro­vi­sa­tion. Un de ses pro­jets actuels est son œuvre solo Sor Jua­na and the Silences, en tour­née au Cana­da lors de la sai­son 2020–21. Helen par­tage éga­le­ment ses idées avec les étu­diants et les membres de la com­mu­nau­té via des ate­liers et des ses­sions d’im­pro­vi­sa­tion : voir http://www.beingastonished.com/voice-lab/ pour ses tra­vaux et pro­jets en cours.

Diplô­mée des uni­ver­si­tés de la Sas­kat­che­wan et de Toron­to et de la East­man School of Music, Helen est pré­sen­te­ment membre du corps pro­fes­so­ral en musique et tech­no­lo­gies créa­tives de l’U­ni­ver­si­té de Regi­na. www.helenpridmore.ca

Pierre-Olivier Roy (QC) (2018-présent)

Je suis tou­jours enthou­siaste à l’idée de contri­buer aux rayon­ne­ment des musiques nou­velles, et ce, dans tous les contextes. J’y par­ti­cipe tous les jour comme com­po­si­teur, direc­teur artis­tique et enseignant.

Un orga­nisme comme le RCMN est vital pour l’écosystème cultu­rel dans lequel nos musiques évo­luent. De nom­breux enjeux doivent être dis­cu­tés et des actions néces­sitent d’être enga­gées. Mes expé­riences en créa­tion et en pro­duc­tion d’événements y seront cer­tai­ne­ment mis à pro­fit. Je sou­haite fer­me­ment que la région de Qué­bec, et que l’Est de la pro­vince, soit impli­qués davan­tage dans les actions du réseau.

Les pro­jets du RCMN sont sti­mu­lants et le domaine musi­cal est dyna­mique. C’est avec fier­té que j’ai accep­té de mettre l’épaule à la roue en sié­geant sur le conseil d’administration.

 

Pierre-Oli­vier Roy mène une carrière dans le domaine de la création de musiques nou­velles et de la pro­duc­tion audio, prin­ci­pa­le­ment pour la musique d’art en concert, la musique à l’image et le desi­gn sonore. Son cor­pus d’œuvres compte de la musique de chambre (ins­tru­men­tale et mixte) et des œuvres électroacoustiques. Dans son par­cours récent, la musique mixte occupe une place de médium privilégié par le com­po­si­teur. En 2017, pour la qua­lité de son tra­vail et de sa vision intégrant com­po­si­tion ins­tru­men­tale et tech­no­lo­gies musi­cales, Pierre- Oli­vier Roy a été en résidence de recherche pour la création d’une œuvre musi­cale inter­ac­tive à la Chambre blanche. Son œuvree Machine musique, créée en col­la­bo­ra­tion avec SAGA, a été exposée au Musée de la civi­li­sa­tion entre avril et juin 2017.
Il explore plus spécifiquement l’utilisation de tech­no­lo­gies musi­cales dans le cadre de la création/composition de musique mixte en concert. Son œuvre Sous un ciel qui gra­figne (gui­tare électrique, per­cus­sions, bandes, vidéo en direct et envi­ron­ne­ment immer­sif) a d’ailleurs été en nomi­na­tion au Gala Opus dans la catégorie Concert de l’année – Québec et lauréat du prix Hom­mage aux créateurs membres de l’Université Laval en 2017. À l’été 2018, sont œuvre La frac­ture du temps – les temps mul­tiples (20 per­cus­sion­nistes et bandes en octo­pho­nie) a été créée sur la Place des fes­ti­vals de Montréal dans le cadre de Rythmopolis.
Pierre-Oli­vier Roy est très actif sur la scène musi­cale de Québec en musique nou­velle. Il assure depuis 2015 la direc­tion générale et artis­tique de l’organisme E27 musiques nou­velles. Il enseigne actuel­le­ment à la Faculté de musique de l’Université Laval.

André Cormier (Atlantique) (2018-aujourd’hui)

La musique d’André Cor­mier a été pré­sen­tée au Cana­da, aux États-Unis, en Europe et en Nou­velle-Zélande. Il a com­po­sé des œuvres pour soliste, pour for­ma­tions de chambre petites et grandes, pour l’opéra et la danse, et en col­la­bo­ra­tion avec des artistes visuels. Il a reçu des com­mandes d’une varié­té d’artistes du Cana­da, des États-Unis et de l’Europe. En 2008 André éta­blis Édi­tions musique SISYPHE (www.emsis.ca) une mai­son d’édition dédier à la musique expé­ri­men­tale. Il dirige ain­si sa branche inter­pré­ta­tion, Ensemble Sisyphe. En 2011, après près de vingt ans sur la côte ouest par­ta­gée entre la Colom­bie-Bri­tan­nique et la Cali­for­nie, André a fait son retour dans l’est du Cana­da, d’a­bord à Mont­réal, puis à l’é­té 2012, il est retour­né dans son Aca­die natale. Aujourd’­hui, André main­tient un horaire char­gé en tant que com­po­si­teur, exé­cu­tant des com­mandes et en pré­sen­ta­tion de ses œuvres, le tout dans le but de mieux com­prendre ce qui rend son et silence si irré­sis­tibles. Il trouve éga­le­ment l’accouplage du cacao et du sucre extrê­me­ment intrigant. 

Linda Bouchard (Non-régional) (2018-aujourd’hui)

J’ai assis­té au der­nier forum du RCMN et j’é­tais vrai­ment impres­sion­né par l’es­pace ouvert qui est offert par ce ras­sem­ble­ment. Le CNMN crée un lieu dyna­mique pour cette scène des musiques nou­velles qui fluc­tue, change et se redé­fi­nit constam­ment. Vu la taille de notre pays, une orga­ni­sa­tion comme le CNMN ras­semble les gens de manière unique.

Je suis hono­ré de sié­ger au conseil d’ad­mi­nis­tra­tion du RCMN. J’ai pas­sé la grande par­tie de ma vie adulte aux États-Unis. J’ai conti­nué d’être très actif au Cana­da et je me suis tou­jours sen­ti pro­fon­dé­ment atta­ché à sa culture. Je crois que mon expé­rience en tant qu’ex­pa­triée pour­rait appor­ter une pers­pec­tive qui contri­bue­ra à l’organisation.

Née à Val d’Or, au Qué­bec, en 1957, Lin­da Bou­chard vit à San Fran­cis­co depuis 1997. Au cours de sa car­rière, elle a été com­po­si­trice, orches­tra­trice, chef d’orchestre, pro­fes­seure et pro­duc­trice. Ses œuvres ont été pri­mées aux États-Unis et au Cana­da, notam­ment le Prix Opus du com­po­si­teur de l’an­née au Qué­bec, le Concours de com­po­si­tion de Prin­ce­ton, les Prix de com­po­si­tion de la SOCAN ain­si que des rési­dences à la Fon­da­tion Rocke­fel­ler, à Civi­tel­la Ranie­ri, à la Fon­da­tion Camar­go, etc. La musique de Bou­chard est enre­gis­trée sur ECM en Alle­magne ; Lin­da a été com­po­si­trice en rési­dence à l’Or­chestre du Centre natio­nal des Arts (1992–1995). Elle est la fon­da­trice de NEXMAP.org (une orga­ni­sa­tion d’é­du­ca­tion artis­tique à but non-lucra­tif basée à San Fran­cis­co) et direc­trice de 2005 à 2015. En 2015, Bou­chard était artiste invi­tée au Banff Centre et a éga­le­ment reçu une bourse Fleck à la colo­nie d’ar­tistes Leigh­ton. Au prin­temps 2016, elle était pro­fes­seur asso­cié invi­té au dépar­te­ment de musique de l’UC Berkeley.

Au cours des dix der­nières années, Lin­da a créé un tra­vail mul­ti­mé­dia tout en com­po­sant de la musique pour la salle de concert. Ses œuvres Mur­de­rous Lit­tle World, All Caps No Space et Iden­ti­ty Theft, inter­pré­tées en Amé­rique du Nord, ont connu un suc­cès élo­gieux. À l’au­tomne 2017, Lin­da a reçu une sub­ven­tion plu­ri­an­nuelle du Conseil des Arts du Cana­da dans le volet « Explo­rez et créez ». Son pro­jet inti­tu­lé « Live Struc­tures » se dérou­le­ra au cours des deux pro­chaines années.

Clemens Merkel (QC) (2017-aujourd’hui)

Je suis ravi et fier d’être membre du conseil d’administration du RCMN. J’ai fait la connais­sance du RCMN lors du FORUM de Hali­fax en 2010. L’expérience d’une com­mu­nau­té d’artistes, de dif­fu­seurs et de pro­duc­teurs des quatre coins du pays qui se réunissent pour pas­ser trois jours à échan­ger, dis­cu­ter, pla­ni­fier, rêver et jouer de la musique a eu la force d’une révé­la­tion pour moi.

Pen­dant cette fin de semaine là, notre pays gigan­tesque (à peu près de la taille de l’Europe, mais avec moins de 5 % de sa popu­la­tion) a com­men­cé à me révé­ler son iden­ti­té musi­cale, à tra­vers tous ces gens dont j’avais enten­du par­ler sans les avoir ren­con­trés, tous ces com­po­si­teurs, ces inter­prètes et ces dif­fu­seurs que je connais­sais, mais avec qui je n’entretenais pas une rela­tion per­son­nelle. Les FORUM sui­vants m’ont énor­mé­ment aidé à com­prendre la vie cultu­relle du Canada.

À tra­vers mon tra­vail dans le Qua­tuor Boz­zi­ni, j’ai acquis de l’expérience dans le réseau­tage, la tour­née, la créa­tion d’œuvres et la codi­rec­tion d’une petite entre­prise très dyna­mique. C’est ce que j’ai à appor­ter au CA du RCMN. J’espère aus­si apprendre de mes col­lègues du CA. La musique au Cana­da et la musique du Cana­da vivent une période char­nière ; je suis heu­reux de par­ti­ci­per à leur développement.

Le son inha­bi­tuel de Cle­mens Mer­kel – l’intime pure­té de son timbre, sa com­pré­hen­sion du voca­bu­laire micro­to­nal et des lan­gages har­mo­niques inha­bi­tuels, sa déli­ca­tesse sans pres­sion – défi­nit une nou­velle sen­si­bi­li­té en musique contem­po­raine. Bien connu pour ses inter­pré­ta­tions nova­trices de Bach et de John Cage, Mer­kel est aus­si très recher­ché par les com­po­si­teurs du monde entier qui voient en lui une source d’inspiration pour de nou­velles œuvres. Ses col­la­bo­ra­teurs vont du col­lec­tif Wan­del­wei­ser à la com­mu­nau­té mont­réa­laise de musique actuelle et des expé­ri­men­ta­teurs en émer­gence aux grands com­po­si­teurs d’aujourd’hui.

Depuis 1999, le son inusi­té de Mer­kel a fusion­né avec celui du Qua­tuor Boz­zi­ni, l’un des plus grands qua­tuors à cordes au monde. Cet ensemble a men­to­ré toute une géné­ra­tion de créa­teurs par l’entremise de son pro­gramme Composer’s Kit­chen ; il a publié de nom­breux albums salués par la cri­tique sur sa propre éti­quette « col­lec­tion qb » ; il par­court le monde chaque année pour jouer dans les grands fes­ti­vals ; et il conti­nue d’avoir un impact pro­fond sur la scène musi­cale à tra­vers le Cana­da et, tout par­ti­cu­liè­re­ment, en Europe. Le Qua­tuor Boz­zi­ni pro­duit lui-même, pour son public mont­réa­lais, des évé­ne­ments inusi­tés qui rap­prochent des uni­vers éloi­gnés et qui font tom­ber les cloi­sons entre les styles, les géné­ra­tions et les cultures.

Après une pre­mière car­rière en Europe où il a appor­té sa contri­bu­tion aux grands ensembles de ce conti­nent, Mer­kel a élu domi­cile à Mont­réal en 2000. Il sou­tient et défend les musiques nou­velles au Qué­bec et au Cana­da. D’ailleurs, il a effec­tué plu­sieurs man­dats de confé­ren­cier, de com­mis­saire et de conseiller. Il contri­bue aus­si au milieu uni­ver­si­taire, que ce soit par ses articles pour la revue Cir­cuit ou par son ensei­gne­ment à l’Université Concor­dia. Pas­sion­né de cui­sine, il habite dans le quar­tier por­tu­gais de Mont­réal avec sa femme Isa­belle Boz­zi­ni et leurs enfants Félix et Béatrice.

http://quatuorbozzini.ca/

Brenda Cleniuk (Prairies) (Membre, 2017–2019)

Mon pre­mier contact avec la com­mu­nau­té du RCMN remonte à ma par­ti­ci­pa­tion à une table ronde du FORUM de 2014 à Cal­ga­ry, où des pra­ti­ciens s’étaient réunis pour repré­sen­ter les musiques nou­velles dans toutes leurs orien­ta­tions émer­gentes et établies.

Mon objec­tif au conseil d’administration consiste à sou­te­nir les membres du RCMN, à contri­buer à la crois­sance de la com­mu­nau­té d’artistes et de publics à tra­vers le pays et les fron­tières, ain­si qu’à par­ti­ci­per aux conver­sa­tions sur l’art sonore appli­qué à la pédagogie.

Bren­da Cle­niuk est cher­cheure, théo­ri­cienne, stra­té­giste et com­mis­saire au confluent de la per­for­mance, des arts visuels et des nou­veaux médias. Elle a mis sur pied et orga­ni­sé des expo­si­tions, des sym­po­siums, des per­for­mances, des inter­ven­tions, des concerts et des rési­dences. Déten­trice de bac­ca­lau­réats en lit­té­ra­ture, en psy­cho­lo­gie et en Beaux-Arts de l’Université de Regi­na, elle a fait des stages au Musée des beaux-arts du Cana­da et à la Mac­Ken­zie Art Gal­le­ry. Elle a étu­dié la musique clas­sique et la musique contem­po­raine pen­dant plu­sieurs années, et elle regrette de s’être débar­ras­sée de sa Fen­der Stra­to­cas­ter trop tôt !

Bren­da a mené quelques modestes pro­jets de publi­ca­tion qui se trouvent à la Biblio­thèque natio­nale du Cana­da, chez FORMATS, au Metro­po­li­tan Museum of Art Contem­po­ra­ry Archives et au Sas­kat­che­wan Arts Board. Elle a par­ti­ci­pé à divers comi­tés et com­mis­sions pour des jurys régio­naux, natio­naux et inter­na­tio­naux. Elle a aus­si pro­non­cé des confé­rences à l’ISEA, à l’Université de Regi­na et à la Confé­rence cana­dienne du Gou­ver­neur géné­ral sur le lea­der­ship. Elle a par­cou­ru le Cana­da, l’Europe et les États-Unis pour pro­duire ou orga­ni­ser des pro­jets en pro­ve­nance de ces régions du monde.

Depuis 2007, ses pro­jets en musiques nou­velles incluent la pré­sen­ta­tion de Phill Niblock et Kathe­rine Libe­rovs­kaya chez Neu­tral Ground, un concert solo de Kim Cas­cone et, plus récem­ment, la pré­sen­ta­tion d’une ité­ra­tion impro­vi­sée en concert de « EPIC_Tom » avec Julie Andreyev, Simon Lysan­der Overs­tall et trois membres de l’Orchestre sym­pho­nique de Regi­na (Simon Fryer, Marie-Noëlle Ber­the­let et Simon Mac­Do­nald) à Regi­na en 2016.

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