Liberté-Anne Lymberiou (2023 – aujourd’hui)

Je suis heu­reuse et exci­tée de jouer un rôle en tant que membre du conseil d’ad­mi­nis­tra­tion du RCMN, car il s’a­git d’un pré­cieux bâtis­seur de réseau pan­ca­na­dien. Ras­sem­bler une grande varié­té d’ar­tistes : musi­ciens, inter­prètes, impro­vi­sa­teurs, com­po­si­teurs, inter­prètes, tra­vailleurs cultu­rels, bâtis­seurs de ponts et au-delà, est une mis­sion moti­vante. La ren­contre de ces diverses pra­tiques, à tra­vers diverses pra­tiques cultu­relles et tra­di­tions, peut et va le plus sou­vent enri­chir, libé­rer et rendre plus humble nos expé­riences indi­vi­duelles. J’ai hâte de par­ti­ci­per au tra­vail du RCMN, visant à illus­trer et à ren­for­cer la riche diver­si­té cultu­relle qui com­pose le pay­sage cana­dien et à contri­buer au bien-être de ces com­mu­nau­tés interconnectées.

Liber­té-Anne Lym­be­riou est une com­po­si­trice, pia­niste et chef d’or­chestre de Mont­réal. Son pro­ces­sus artis­tique se concentre sur une vision holis­tique de la musique, tenant compte des tra­di­tions, de l’en­vi­ron­ne­ment, de la phy­sique, du mou­ve­ment et de la spi­ri­tua­li­té des sons avec les­quels elle s’en­gage dans l’ins­tant. Son tra­vail étant prin­ci­pa­le­ment influen­cé par la musique jazz, Liber­té Anne porte une atten­tion par­ti­cu­lière à l’im­pro­vi­sa­tion et aux struc­tures ryth­miques de la dia­spo­ra afri­caine, ain­si qu’aux concepts et phi­lo­so­phies qui entourent ces pratiques.

Liber­té-Anne a com­men­cé sa car­rière en 2013 à New York, en fon­dant son orchestre le « Liber­té Big Band », inter­pré­tant ses œuvres ori­gi­nales. C’est son men­tor, le com­po­si­teur et pia­niste Artu­ro O’Far­rill qui l’a d’a­bord encou­ra­gée à pour­suivre une voie de com­po­si­tion et de direc­tion d’or­chestre. C’est à tra­vers ses études avec le chef per­cus­sion­niste Baba Neil Clarke qu’elle com­mence à s’en­ga­ger plus sérieu­se­ment dans les concepts d’en­semble de per­cus­sion pan­afri­cains et une vision holis­tique de l’art.

En 2017, elle a recons­truit le Liber­té Big Band à Mont­réal et a pour­sui­vi diverses per­for­mances et col­la­bo­ra­tions auto­pro­duites à tra­vers les styles et les for­ma­tions. Entre 2017 et 2019, elle a beau­coup voya­gé à Cuba pour faire des recherches et étu­dier avec Irian Lopez, en se concen­trant sur la bat­te­rie Batà.

Les œuvres les plus récentes de Lym­be­riou tra­versent les tra­di­tions et les genres, et com­prennent un opus de 50 minutes pour un orchestre de jazz de 20 musi­ciens, ain­si qu’un réper­toire pour duos de saxo­phones, une cho­rale et des pro­jets mul­ti­dis­ci­pli­naires impli­quant la danse, l’art tex­tile et le cinéma.