Tables rondes

Table Ronde 1

Enseignement des musiques nouvelles : la clé de l’avenir

  • Modé­ra­trice : Louise Camp­bell, cla­ri­net­tiste / edu­ca­trice / membre du conseil d’administration du RCMN (Mont­réal)
  • Mary Dinn : pré­si­dente, Asso­cia­tion cana­dienne des musi­ciens édu­ca­teurs (St. John’s)
  • Iwan Edwards : direc­teur artis­tique, Concer­to Del­la Don­na (Mont­réal)
  • Taw­nie Olson : pro­fes­seure de com­po­si­tion, ACES Edu­ca­tio­nal Cen­ter for the Arts (New Haven, USA)
  • Vale­rie Peters : pro­fes­seure d’éducation musi­cale, Uni­ver­si­té Laval (Qué­bec)
  • Theo­do­ra Sta­tho­pou­los : pré­si­dente, QMEA / Pro­fes­seure de musique, FACE (Mont­réal)

Les mélo­manes de demain sont for­més dans les classes d’aujourd’hui. Si les enfants d’aujourd’hui s’éclatent sur la musique, ils vont natu­rel­le­ment conti­nuer à faire en sorte que la musique fasse par­tie de la vie.

Quels sont les enjeux à l’égard de la musique dans la salle de classe, et, plus spé­ci­fi­que­ment, les enjeux pour la musique d’aujourd’hui dans les classes d’aujourd’hui ? Les pro­fes­seurs ont des étu­diants avec des niveaux dif­fé­rents de connais­sance, de capa­ci­té et d’aptitude, des res­tric­tions d’horaire, d’équipements et de bud­get. Ils doivent répondre aux attentes de l’administration et des parents des étu­diants, sans oublier cur­ri­cu­lum du minis­tère d’éducation. Les invi­tés de cette table ronde pré­sentent leurs expé­riences, connais­sances et conseils pour vous aider à créer des situa­tions qui aide­ront les étu­diants à créer la musique d’aujourd’hui.

Table Ronde 2

Développement de l’auditoire : stratégies pour les musiques nouvelles

  • Modé­ra­trice : Patri­cia Abbott, direc­trice géné­rale, ACCC (Mont­réal)
  • René Bosc : com­po­si­teur / chef de la musique, Radio-France (Paris)
  • Coat Cooke : direc­teur artis­tique, New Orches­tra Work­shop Socie­ty (Van­cou­ver)
  • Nan­cy Evans : direc­trice de l’éducation, Bir­min­gham Contem­po­ra­ry Music Group (RU | UK)
  • Matt Hai­mo­vitz : vio­lon­cel­liste / pro­fes­seur, Uni­ver­si­té McGill (Mon­treal)
  • Alex Pauk : com­po­si­teur / direc­teur musi­cal et Chef d’orchestre, Esprit Orches­tra (Toron­to)

Qui est à l’écoute ? En gros, les salles de concert sont rem­plies d’un public qui fré­quente régu­liè­re­ment les concerts. Si c’est le cas, la musique contem­po­raine en concert rejoint un public très limi­té — alors, com­ment rejoin­drons-nous un public plus large, incluant les gens qui ne fré­quentent pas les salles de concerts ? Nous cher­chons à déve­lop­per le public, comme le veut la ten­dance en mar­ke­ting, et l’intérêt de la part des musi­ciens est sin­cère — la musique rejoint tout le monde, peu importe leur ori­gine démo­gra­phique ou leur rela­tion avec la musique. Les invi­tés de cette table ronde par­tagent leurs moti­va­tions, stra­té­gies et ini­tia­tives pour rejoindre un public plus diversifié.

Table Ronde 3

Les musiques nouvelles, enseignement et société : un lien critique

  • Modé­ra­trice : Nicole Dou­cet, direc­trice, divi­sion des dis­ci­plines artis­tiques, CAC (Otta­wa)
  • Claude de Grand­pré : direc­teur artis­tique, Théâtre Hec­tor-Char­land (L’Assomption)
  • Raf­fi Arme­nian : direc­teur, Conser­va­toire de musique de Montréal
  • R. Mur­ray Scha­fer : com­po­si­teur et spé­cia­liste en péda­go­gie musi­cale (Indian River)

Pré­sen­te­ment, il y a peu de liens entre la musique de créa­tion et le sys­tème d’éducation en place. Cepen­dant, le Forum 2009 ras­semble plu­sieurs inter­ve­nants qui expé­ri­mentent ces quelques rares et solides liens. Nous pou­vons apprendre beau­coup de ces intervenants.

À chaque niveau du sys­tème d’éducation publique, les Cana­diens découvrent plu­sieurs façons d’apprendre l’art en créant leur propre art — quand il est ques­tion d’art lit­té­raire ou d’art visuel, en fait. Dans les classes de musique, on enseigne l’interprétation des œuvres des autres, ou au mieux, l’improvisation dans un cadre de tra­vail défi­ni (jazz). Pour cette rai­son, l’art de faire de la musique reste un phé­no­mène étran­ger pour la plus grande par­tie des ama­teurs et étu­diants en musique. Pou­vons-nous nous sur­prendre, dans ce cas, si le citoyen moyen a tant de dif­fi­cul­té à appré­cier une œuvre de musique de créa­tion com­pa­ra­ti­ve­ment à une nou­velle œuvre lit­té­raire ou d’art visuel ?

Cette dis­pa­ri­té par­mi les arts dans le sys­tème d’éducation est en par­tie due à des fac­teurs éco­no­miques : la plu­part des emplois exigent de fortes apti­tudes lin­guis­tiques et non des apti­tudes musi­cales. Il en résulte un cycle qui n’avantage pas la culture musi­cale : les étu­diants n’ont pas l’opportunité de créer de la musique et deviennent des consom­ma­teurs de musique peu cri­tiques. Ceux qui pour­suivent dans la veine de la musique de créa­tion luttent pour sub­sis­ter et pour rejoindre l’auditeur poten­tiel. Com­ment rompre ce cycle ? Est-ce dans l’intérêt de la socié­té d’investir dans l’éducation musi­cale créa­tive ? Quelle sorte de socié­té connai­trions-nous si la créa­ti­vi­té musi­cale avait des liens impor­tants et cri­tiques avec la société ?