Séances et activités

Occa­sions de réseautage

En marche et à l’écoute

  • Marches Sonores (« Soundwalks »)
  • Écoute

Séances de déve­lop­pe­ment des réseaux

  • Séances de déve­lop­pe­ment des réseaux 1 — Séance libre
  • Séances de déve­lop­pe­ment des réseaux 2 — Réseaux nationaux
  • Séances de déve­lop­pe­ment des réseaux 3 — Réseaux locaux et régionaux
  • Séances de déve­lop­pe­ment des réseaux 4 — Séance libre

Séances prin­ci­pales

  • Géo­gra­phies
    • Entrer en rela­tion avec le son de la côte du pacifique
    • Relier l’art, l’intention et le lieu
    • Le fes­ti­val en tant que voix culturelle
  • Relier géné­ra­tions et collectivités
    • Géné­ra­tions et disciplines
    • Pour qui ? Pour quoi ?
    • Bri­ser le moule
  • Tech­no­lo­gies
    • Étendre la créa­ti­vi­té : logi­ciels créa­tifs et créa­ti­vi­té logicielle
    • Para­digmes visuels pour impro­vi­sa­tion en groupe
    • Expan­sion des frontières
    • Expan­sion des corps
  • Cultures
    • Retel­ling New Music With Indi­ge­nous Eyes
    • Vieille Asie, musique nouvelle
    • Dia­logue musi­cal interculturel

Mini-concerts

Plé­nière de clôture


Occasions de réseautage

Pour faire suite aux com­men­taires recueillis après les édi­tions pré­cé­dentes de Forum, nous avons ins­crit à l’horaire plus d’occasions for­melles et infor­melles de réseau­tage. Il y aura un ras­sem­ble­ment de réseau­tage le jeu­di 19 jan­vier, après l’enregistrement des par­ti­ci­pants, avec buf­fet léger et ani­ma­tion musi­cale. De plus, chaque jour, l’horaire pré­voit un dîner réseau­tage et d’autres moments d’interaction. Vous aurez ample­ment le temps de reprendre contact avec de vieilles connais­sances et de tis­ser des liens nouveaux.

En marche et à l’écoute

De courtes périodes de pra­tique sonore seront offertes avant et à tra­vers les acti­vi­tés de chaque journée.

Détails à venir.

Marches Sonores (« Soundwalks »)

La marche sonore (en anglais : « sound­walk ») per­met d’entrer consciem­ment en rela­tion avec l’environnement sonore au cours d’une marche dans un pay­sage donné.

Écoute

Des pra­tiques qui s’inspirent des écrits de R. Mur­ray Scha­fer (The Tuning of the World et The Thin­king Ear) et de Pau­line Oli­ve­ros (Sonic Medi­ta­tions), entre autres sources.

Séances de développement des réseaux

Nous tien­drons quatre séances de déve­lop­pe­ment des réseaux, à rai­son d’une par jour. Elles se dérou­le­ront selon le modèle du débat libre. Les par­ti­ci­pants pour­ront y pré­sen­ter leurs ques­tions, idées, pro­po­si­tions et inquié­tudes, dans le but de tis­ser des liens et des alliances durables entre les com­mu­nau­tés locales, régio­nales et nationales.

Séances de développement des réseaux 1 — Séance libre

Divers sujets seront abordés

Séances de développement des réseaux 2 — Réseaux nationaux

Nous invi­tons les par­ti­ci­pants à se pen­cher sur les inten­tions, les struc­tures et les effets des réseaux natio­naux. Cette séance sera lan­cée et ani­mée par David Pay (Music on Main, Van­cou­ver), qui par­le­ra des der­nières assem­blées de la Coa­li­tion cana­dienne de la musique clas­sique et de l’Association cana­dienne des orga­nismes artis­tiques. Nous aurons aus­si sur place des repré­sen­tants du Centre de musique cana­dienne, de la Ligue cana­dienne des com­po­si­teurs et d’autres asso­cia­tions et réseaux nationaux.

Séances de développement des réseaux 3 — Réseaux locaux et régionaux

Quel est le rôle des asso­cia­tions et réseaux locaux et régio­naux dans le sou­tien aux pra­tiques et à la dif­fu­sion des pra­tiques des par­ti­ci­pants à Forum ? Feront par­tie de la dis­cus­sion : Paul Cram (Atlan­tic Cana­da Art Music Net­work); Scott Thom­son ; Tim Bra­dy, Joane Hétu et Cléo Pala­cio-Quin­tin (Le Vivier, Mont­réal); Bob Baker (Centre de musique cana­dienne, région de la C.-B.), John Reid (Centre de musique cana­dienne, région des Prai­ries), DB Boy­ko (Sonic Pre­sence, C.-B.), Leah Hokan­son (Lulu Pro­duc­tions, île Gabrio­la) et d’autres.

Séances de développement des réseaux 4 — Séance libre

On pour­ra y dis­cu­ter de toute ques­tion sou­le­vée par les par­ti­ci­pants ou déci­dée lors des séances précédentes.

Séances principales

Nous avons invi­té les confé­ren­ciers à réflé­chir à la notion de rela­tion et de pistes de rela­tion dans leur démarche artis­tique. Relier sons, cultures, poli­tiques locales, jeunes et vieux, se relier les uns aux autres par le tru­che­ment de la tech­no­lo­gie — ce sont là quelques-uns des thèmes qui seront abor­dés dans cette édi­tion de Forum. Nous avons aus­si invi­té les confé­ren­ciers à faire pas­ser leur audi­toire du sta­tut d’observateur à celui de par­ti­ci­pant, pour sus­ci­ter l’émergence de liens et de rela­tions dynamiques.

Géographies

Entrer en relation avec le son de la côte du pacifique

  • Hil­de­gard Wes­ter­kamp (World Forum for Acous­tic Eco­lo­gy, Vancouver)
  • Paul et Hele­na Spong (Orca Pro­ject, île de Vancouver)
  • Kim Cas­cone (Hydro­phone Fes­ti­val, San Francisco)

Le sens aigu du lieu qu’on trouve dans la démarche sonore de Hil­de­gard Wes­ter­kamp com­plète les tra­vaux de Paul et Hele­na Spong, dont les recherches sur l’environnement de l’épaulard de la côte cen­trale de la C‑B se fondent sur l’écoute. Quant au fes­ti­val Hydro­pho­nia de Kim Cas­cone, il uti­lise des pro­jets d’art sonore ayant recours à des enre­gis­tre­ments hydro­pho­niques pour atti­rer l’attention sur la pol­lu­tion des envi­ron­ne­ments océa­niques par le bruit. Ces inno­va­teurs font par­tie d’un réseau mon­dial gran­dis­sant de tra­vailleurs du son qui uti­lisent le son des lieux pour tis­ser des liens entre com­mu­nau­tés géo­gra­phiques, scien­ti­fiques et écologiques.

À par­tir de dis­cus­sions autour des tra­vaux de ces inter­ve­nants, la séance invite l’auditoire à se pen­cher sur la rela­tion pou­vant exis­ter entre les musiques nou­velles et cer­tains élé­ments du lieu géo­gra­phique où elles sont pratiquées.

Relier l’art, l’intention et le lieu

  • Joel Cha­dabe (Ear to the Earth, Elec­tro­nic Music Foun­da­tion, New York)
  • Bar­ry Truax (World Sound­scape Pro­ject, Vancouver)

Joel Cha­dabe et Bar­ry Truax ont connu une car­rière remar­quable dans le domaine des musiques élec­tro­niques en sui­vant un inté­rêt mar­qué pour la nature des sons et notre rela­tion au son. Joel Cha­dabe est à l’origine de cer­tains des tout pre­miers dis­po­si­tifs élec­tro­niques inter­ac­tifs pour la scène, alors que Bar­ry Truax a conçu le pre­mier sys­tème de syn­thèse gra­nu­laire en temps réel inté­gré à un envi­ron­ne­ment de com­po­si­tion inter­ac­tive. En outre, ces deux artistes ont tenu un rôle clé dans la créa­tion de nou­velles bases pour défi­nir la posi­tion de la pra­tique artis­tique dans la socié­té et bâtir des cadres struc­tu­rels d’interaction entre artiste et environnement.

Dans cette séance, les par­ti­ci­pants se pen­che­ront sur des ques­tions telles « Y a‑t-il et devrait-il y avoir un lien entre musiques nou­velles et réa­li­tés socio­po­li­tiques de ses pra­ti­ciens ? » et « Les artistes ont-il une res­pon­sa­bi­li­té envers l’environnement, les cultures dont nous sommes issus et les langues que nous parlons ? »

Le festival en tant que voix culturelle

  • Michel Levas­seur (FIMAV, Victoriaville)
  • Ken Picke­ring (Coas­tal Jazz & Blues Socie­ty, Vancouver)
  • Gor­don Mona­han (Eclec­tic Elec­trics, Meaford)
  • Peter Hatch (Open Ears Fes­ti­val, Kitchener-Waterloo)
  • Joel Cha­dabe (Ear to the Earth Fes­ti­val, New York)

Un fes­ti­val est le reflet de la com­mu­nau­té qu’il des­sert ; il repré­sente pour celle-ci une voix en évo­lu­tion. Il est essen­tiel, pour le direc­teur d’un fes­ti­val comme pour les artistes qui lui pro­posent des pro­jets, de bien com­prendre les besoins de cette com­mu­nau­té. Cette séance offri­ra un point de vue de l’intérieur sur des fes­ti­vals nord-amé­ri­cains uniques en leur genre et sur leurs besoins.

Une dis­cus­sion ani­mée entre les par­ti­ci­pants per­met­tra d’approfondir la com­pré­hen­sion entre les direc­teurs artis­tiques et la com­mu­nau­té cana­dienne des musiques nou­velles, en plus d’ouvrir plus avant le dia­logue au sein de notre communauté.

Relier générations et collectivités

Générations et disciplines

  • DB Boy­ko (Arts and Health Pro­ject, Sonic Play­ground, Vancouver)
  • Owen Unde­rhill (Tur­ning Point Ensemble, Vancouver)
  • Marie Lopes (centre com­mu­nau­taire Round­house, Vancouver)
  • Rod­ney Shar­man (com­po­si­teur, Vancouver)

Le déve­lop­pe­ment de modèles col­la­bo­ra­tifs qui per­mettent d’ancrer les musiques nou­velles dans la col­lec­ti­vi­té et la col­lec­ti­vi­té dans les musiques nou­velles, auprès des jeunes et des aînés, par le tru­che­ment des écoles et des orga­nismes com­mu­nau­taires, per­met de tis­ser des rela­tions qui revi­ta­lisent à la fois ces formes artis­tiques, ses créa­teurs, ses inter­prètes et son public. La com­mis­saire et chan­teuse DB Boy­ko et la pro­gram­ma­trice artis­tique Marie Lopes ont col­la­bo­ré sur deux pro­jets qui montrent que l’engagement cri­tique et pro­fond est pos­sible à tout âge. Le pro­gramme en arts et san­té Express Your Voice, actif douze mois par année, invite les aînés à chan­ter et à créer de la musique, alors que Sonic Play­ground met en valeur la musique d’exploration et des acti­vi­tés sonores pour toute la famille. Quant à l’ensemble Tur­ning Point de Van­cou­ver, il col­la­bore avec les écoles publiques du Grand Van­cou­ver, l’enseignant Rob McLeod et le com­po­si­teur Rod­ney Shar­man afin de déve­lop­per et de pré­sen­ter les nou­velles œuvres de jeunes com­po­si­teurs, par le tru­che­ment du men­to­rat et d’ateliers d’interprétation.

DB Boy­ko don­ne­ra un ate­lier de créa­tion vocale, puis Tur­ning Point inter­pré­te­ra des com­po­si­tions d’étudiants. Les par­ti­ci­pants à Forum pour­ront pré­sen­ter ques­tions et exemples por­tant sur la mise en place de pro­grammes sem­blables dans leur région et les cri­tères d’un enga­ge­ment com­mu­nau­taire por­teur de sens.

Pour qui ? Pour quoi ? — La création d’une communauté : le pluralisme en évolution

  • Geor­gio Magna­nen­si (Van­cou­ver New Music)
  • Jer­ry Per­go­le­si (Contact Contem­po­ra­ry Music, Toronto)

Alors que la culture dans son sens large se concentre à nou­veau sur l’échelle locale, musi­ciens pro­fes­sion­nels et artistes sonores se défi­nissent de nou­veaux rôles au sein de leur com­mu­nau­té (géo­gra­phique, cultu­relle, poli­tique, géné­ra­tion­nelle). Et les pra­ti­ciens de la musique qui entrent plus étroi­te­ment en rela­tion avec ces com­mu­nau­tés découvrent, pour dif­fu­ser leur tra­vail, d’étonnantes nou­velles voies qui s’avèrent durables et per­ti­nentes à la com­mu­nau­té en ques­tion et à la crois­sance de ces artistes.

Gior­gio Magna­nen­si et Jer­ry Per­go­le­si, en pré­sen­tant leur approche pour tis­ser des liens créa­tifs pro­li­fiques à l’échelle locale, invitent les par­ti­ci­pants à retrou­ver curio­si­té, inté­rêt et enga­ge­ment envers leur com­mu­nau­té, ain­si qu’à vivre ces qua­li­tés dans un échange mutuel et empa­thique, tout en met­tant l’accent sur l’importance de la dif­fé­rence comme voie vers une plus grande ouver­ture à la ren­contre créative.

Des tables rondes de type remue-méninges aide­ront les par­ti­ci­pants à trou­ver des voies de rap­pro­che­ment avec leur région et envi­sa­ger des ini­tia­tives sus­cep­tibles de créer des rela­tions créa­tives durables au sein de com­mu­nau­tés données.

Briser le moule — Défier les préjugés touchant la culture, les générations, les genres et les disciplines

  • San­deep Bhag­wa­ti (matra­lab, Concor­dia Uni­ver­si­ty, Montréal)
  • Raven Cha­con (Albu­querque, Nouveau-Mexique)
  • Anju Singh (Fake Jazz Wed­nes­days, Vancouver)
  • Bra­dy Cran­field (Music Appre­cia­tion Socie­ty, Vancouver)

Dans l’actuelle vision cultu­relle des Cana­diens, les idées éga­li­taires font la pro­mo­tion de l’ouverture et de l’inclusion, de la fusion des fron­tières et de la célé­bra­tion de la diver­si­té au sein d’un dia­logue créa­tif. L’art pour tous et tous pour l’art. Cepen­dant, lorsque les fron­tières entre genres, dis­ci­plines et tra­di­tions s’effacent, le débat perd-il de la vigueur ? Perd-on au cha­pitre des cadres de réfé­rence esthé­tiques qui déter­minent ce qu’est la réus­site, l’échec, l’erreur et l’excellence ? La com­mu­nau­té perd-elle de sa pro­fon­deur ? Com­ment peut-on dis­cu­ter sen­sé­ment de l’art à tra­vers des fron­tières en dissolution ?

Le com­po­si­teur, cher­cheur et ins­ti­ga­teur mul­ti­dis­ci­pli­naire San­deep Bhag­wa­ti pose ces ques­tions dans le cadre d’un dia­logue inter­ac­tif avec Anju Singh, Bra­dy Cran­field et Raven Cha­con, trois artistes qui ont pro­vo­qué les marges des notions de genre, de culture et de contexte.

En s’inspirant du célèbre ques­tion­naire de 1960 de Max Frisch, on pose­ra à l’auditoire les ques­tions sui­vantes : « Pour­quoi écou­tez-vous des dis­ci­plines ou genres musi­caux que vous ne pra­ti­quez pas vous-même ou ne maî­tri­sez pas ? Com­ment entrez-vous en rela­tion avec eux ? Votre rela­tion avec eux dif­fère-t-elle de votre rela­tion avec les dis­ci­plines ou les genres dans les­quels s’inscrit votre pra­tique musi­cale ou que vous maî­tri­sez ? Pourquoi ? »

Technologies

Étendre la créativité : logiciels créatifs et créativité logicielle

  • Bar­ry Truax (Simon Fra­ser University)
  • Arne Eigen­feldt (Simon Fra­ser University)

Le logi­ciel peut-il venir en aide au com­po­si­teur ? Peut-il créer de la musique par lui-même ? On uti­lise des sys­tèmes de com­po­si­tion auto­nome depuis des décen­nies. D’ailleurs, le concept de com­po­si­tion géné­ra­tive (une com­po­si­tion qui se modi­fie chaque fois qu’elle est jouée, géné­ra­le­ment à l’aide d’un logi­ciel) n’a rien de nou­veau. Pour­tant, les der­nières adap­ta­tions appor­tées aux intel­li­gences arti­fi­cielles, aux algo­rithmes évo­lu­tifs et aux modèles cog­ni­tifs offrent aux com­po­si­teurs de nou­velles voies de créa­tion musicale.

Dans cette séance, on dis­cu­te­ra briè­ve­ment de l’histoire de ces concepts, puis on fera la démons­tra­tion de logi­ciels de pointe qui mettent ces sujets à l’œuvre. L’auditoire aura l’occasion de par­ti­ci­per à la démonstration.

Paradigmes visuels pour improvisation en groupe — « Conduction » et télécommande

  • Coat Cooke (Orkes­tra Futu­ra, Vancouver),
  • Ste­fan Smu­lo­vitz (Mad Scien­tist, Vancouver),
  • Tina Pear­son (Ava­tar Orches­tra Meta­verse, mondial)

Démons­tra­tion par­ti­ci­pa­tive — appor­tez votre instrument !

La pra­tique émer­gente de la « conduc­tion » (la direc­tion d’improvisation) fusionne direc­tion d’ensemble de musique clas­sique, jazz et impro­vi­sa­tion libre. De cette pra­tique naissent de nou­velles rela­tions entre inter­prètes, ensembles et com­po­si­teurs. Elle crée aus­si de nou­veaux liens visuels pour l’auditoire. Avec le recours à la tech­no­lo­gie et aux pla­te­formes réseau­tées, la « conduc­tion » et les autres approches d’ensemble entrent dans l’univers de la télé­ma­tique et de la réa­li­té virtuelle.

Les par­ti­ci­pants auront l’occasion de vivre une expé­rience de « conduc­tion » : Coat Cook pré­sen­te­ra les outils qu’il uti­lise pour déve­lop­per des orchestres d’improvisateurs ; Ste­fan Smu­lo­vitz offri­ra une démons­tra­tion de son sys­tème de direc­tion à dis­tance Mad Scien­tist ; enfin, les ins­tru­ments vir­tuels de l’Avatar Orches­tra Meta­verse (dis­sé­mi­né à tra­vers le monde) seront acces­sibles à qui veut en jouer en temps réel. Cette séance inter­ac­tive ques­tionne l’influence de ces moyens de rela­tion visuels et télé­com­man­dés sur notre rela­tion au son, à nos col­lègues musi­ciens et au public.

Expansion des frontières — Entrer en relation à travers les habiletés, les réseaux et les pratiques

  • Pau­line Oli­ve­ros (Deep Lis­te­ning Ins­ti­tute, New York), par Skype

Cette séance inclut la pièce mul­ti­pla­te­forme « Van­cou­ver Cal­ling », com­po­sée par Mme Oli­ve­ros à l’intention de FORUM et à laquelle tous les par­ti­ci­pants à FORUM pour­ront prendre part – appor­tez votre ins­tru­ment.

Pau­line Oli­ve­ros, l’une des pra­ti­ciennes des musiques nou­velles les plus « connec­tées » au monde, a tou­jours été à la recherche de nou­velles méthodes pour dif­fu­ser son mes­sage. Elle a bâti des réseaux, sou­te­nu des causes, redé­fi­ni l’écoute et repen­sé l’acte même de com­po­ser et de jouer. Pour qui sou­haite étendre et renou­ve­ler sa pra­tique, sa pen­sée et ses idées sont infi­ni­ment précieuses.

Mme Oli­ve­ros se concen­tre­ra sur le déve­lop­pe­ment et les appli­ca­tions du sys­tème Adap­tive Use Musi­cal Instruments(instruments musi­caux à usage adap­ta­tif) avec ses col­la­bo­ra­teurs d’AUMI, Jaclyn Heyen et Leaf Mil­ler. Elle démon­tre­ra la créa­ti­vi­té et les pos­si­bi­li­tés sur­pre­nantes des rela­tions tis­sées grâce à l’écoute pro­fonde (« deep lis­te­ning »). Les par­ti­ci­pants à FORUM pour­ront faire l’essai du sys­tème AUMI. La séance se ter­mi­ne­ra par une inter­pré­ta­tion libre de Van­cou­ver Cal­ling : les par­ti­ci­pants à FORUM se réseau­te­ront en une per­for­mance audio­vi­suelle avec l’Avatar Orches­tra Meta­verse, Pau­line Oli­ve­ros et AUMI.

Expansion des corps — Lorsque le virtuel s’immisce dans le réel

  • Arne Eigen­feldt (Simon Fra­ser Uni­ver­si­ty, Vancouver)
  • George Tza­ne­ta­kis (Uni­ver­si­ty of Vic­to­ria, Victoria)
  • Cléo Pala­cio-Quin­tin (Mont­réal)

Tech­nique et tech­no­lo­gie sont inter­re­liées au déve­lop­pe­ment de la musique depuis le moment où un être humain a frap­pé ryth­mi­que­ment deux pierres ensemble ou souf­flé dans l’ouverture d’un os pour créer un son. La tech­no­lo­gie d’aujourd’hui offre des rela­tions préa­la­ble­ment inima­gi­nables avec la créa­tion, la col­la­bo­ra­tion et l’interprétation musi­cales. D’instruments repen­sés au-delà de leur concep­tion pre­mière jusqu’aux robots qui se jouent eux-mêmes, cer­tains artistes trans­forment le pay­sage humain-machine d’une manière intime et fondamentale.

Avec ses hyper­flûtes (des flutes tra­ver­sières munies de cap­teurs élec­tro­niques pour com­mu­ni­quer avec un ordi­na­teur et des logi­ciels), Cléo Pala­cio-Quin­tin a bâti un pont nova­teur entre domaines scien­ti­fi­co-tech­no­lo­gique et artis­tique. Arne Eigen­feldt et George Tza­ne­ta­kis explorent les pos­si­bi­li­tés inter­ac­tives d’instruments à per­cus­sion robo­ti­sés qui testent la fron­tière entre musique et tech­no­lo­gie. À l’aide de tech­niques comme le trai­te­ment de signaux numé­riques et les pro­grammes de cueillette de don­nées musi­cales, ils trans­forment des ins­tru­ments robo­tiques en robots-per­cus­sion­nistes capables « d’écouter » et de réagir dans un contexte inté­gré d’improvisation humain-machine.

Cette séance pose la ques­tion sui­vante : « Quelle est la contri­bu­tion des dis­po­si­tifs et exten­sions méca­niques au déve­lop­pe­ment de nou­veaux para­digmes musi­caux pour le 21e siècle ? »

Cultures

Raconter les musiques nouvelles du point de vue autochtone

  • Dylan Robin­son (Indi­ge­nei­ty in the Contem­po­ra­ry World, Uni­ver­si­ty of Lon­don, RU)
  • Raven Cha­con (Albu­querque, Nouveau-Mexique)

Connu pour sa musique de chambre et ses solos de musique brui­tiste expé­ri­men­tale, Raven Cha­con fait éga­le­ment par­tie du groupe inter­dis­ci­pli­naire Post­com­mo­di­ty Art Col­lec­tive qui pro­meut un dis­cours artis­tique construc­tif remet­tant en ques­tion le colo­nia­lisme et ses prin­cipes mer­can­tiles. L’artiste Dylan Robin­son mène des recherches sur le rôle des arts, dans le cadre de la Com­mis­sion de véri­té et de récon­ci­lia­tion. Il est aus­si membre du pro­jet de recherche bri­tan­nique Indi­ge­nei­ty in the Contem­po­ra­ry World (« Indi­gé­nisme dans le monde contemporain »).

En pui­sant dans leurs expé­riences com­munes de créa­teurs, d’interprètes, de péda­gogues et d’universitaires en musique artis­tique, tout en se lais­sant influen­cer par leurs rela­tions avec les com­mu­nau­tés autoch­tones, Dylan et Raven mettent en contraste les arts repré­sen­tant les Pre­mières Nations et la musique moins connue que FONT les com­po­si­teurs et les artistes autochtones.

Cette séance pose des ques­tions pro­vo­cantes sur la col­la­bo­ra­tion cultu­relle, l’interprétation, le rituel du concert, l’appropriation et l’évolution des points de vue mon­diaux qui ren­versent la notion de la voix de l’art dans le tableau d’ensemble de notre planète.

Vieille Asie, musique nouvelle

  • Michael Ten­zer (Game­lan Gita Asma­ra, Uni­ver­si­ty of Bri­tish Colum­bia, Vancouver)
  • Joel Bons (Nieus Ensemble, Atlas Ensemble, Hollande)
  • I Wayan Sudi­ra­na (Game­lan Gita Asma­ra, Van­cou­ver, Indonésie)
  • Mei Han (Red Cham­ber Ensemble, Vancouver)

L’Asie est deve­nue un nou­veau centre d’intérêt pour ce qui est de la col­la­bo­ra­tion et de la dif­fu­sion. Pour­tant, les approches occi­den­tales en musique contem­po­raine ne trouvent pas en Asie un sol fer­tile. Les ani­ma­teurs de cette séance pos­sèdent une solide com­pré­hen­sion des uni­vers sonores, phi­lo­so­phiques et struc­tu­rels des cultures non occi­den­tales. Cha­cun a su créer de nou­veaux ensembles, de nou­velles formes et de nou­veaux publics en pui­sant dans une com­mu­nau­té donnée.

En plus d’être un vir­tuose des musiques anciennes et nou­velles de son pays d’origine, Mei Han est un spé­cia­liste du che­mi­ne­ment des musiques chi­noises vers la culture contem­po­raine mon­diale. I Wayan Sudi­ra­na a pas­sé toute sa vie à inter­pré­ter la musique et la danse du game­lan bali­nais ; il tient d’ailleurs un rôle impor­tant dans le déve­lop­pe­ment de la pra­tique contem­po­raine du game­lan. Chef de deux ensembles inter­cul­tu­rels euro­péens de grande impor­tance, Joel Bons pos­sède un point de vue pri­vi­lé­gié sur la rela­tion entre musique sérieuse occi­den­to-euro­péenne et musique asia­tique. Les œuvres et les inter­pré­ta­tions de l’universitaire, eth­no­mu­si­co­logue, com­po­si­teur et inter­prète de musique d’inspiration asia­tique Michael Ten­zer sont ani­mées par les struc­tures musi­cales, la phi­lo­so­phie et les uni­vers sonores des contrées qu’il étudie.

En dis­cu­tant ensemble, ces artistes remettent en ques­tion la métho­do­lo­gie occi­den­tale et pro­posent de nou­velles idées, de nou­veaux concepts et des ren­sei­gne­ments pra­tiques sur l’écriture et l’interprétation dans une Asie en pleine période de Renaissance.

Dialogue musical interculturel

  • Michael O’Neill (Game­lan Madu Sari, Vancouver)
  • Jon Sid­dall (Van­cou­ver)
  • Moshe Den­burg (Van­cou­ver Inter­cul­tu­ral Orchestra)

Une séance pra­tique avec les ins­tru­ments du SFU Game­lan et des par­ti­ci­pants — appor­tez votre instrument !

Les trois ani­ma­teurs de cette séance ont pas­sé plus d’un quart de siècle à inté­grer à leur tra­vail les sons et pra­tiques de l’Asie. En plus de créer et d’interpréter des musiques nou­velles pour cor­ne­muse, Michael O’Neill est depuis long­temps membre de Game­lan Madu Sari (basé à la Simon Fra­ser Uni­ver­vi­ty). De plus, il col­la­bore régu­liè­re­ment avec le groupe de per­cus­sions d’inspiration japo­naise Uzume Tai­ko. Jon Sid­dall s’est inté­res­sé très tôt au game­lan et à quelques-uns des pre­miers com­po­si­teurs nord-amé­ri­cains à avoir inté­gré à leur musique les formes et les gammes du game­lan. Il a fait venir le pre­mier ensemble de game­lan à Toron­to et il a fon­dé l’Evergreen Club Game­lan dans les années 80. Fon­da­teur du Van­cou­ver Inter-Cultu­ral Orches­tra, le com­po­si­teur et inter­prète Moshe Den­burg concentre sa pra­tique musi­cale sur la com­mu­ni­ca­tion inter­cul­tu­relle et l’éclosion de formes musi­cales qui fusionnent et trans­cendent les tra­di­tions culturelles.

Cette séance d’interprétation pra­tique por­te­ra prin­ci­pa­le­ment sur les défis et résul­tats de la com­bi­nai­son d’instruments, de styles et de phi­lo­so­phies de plu­sieurs cultures. Appor­tez votre ins­tru­ment ou uti­li­sez le gamelan !

Mini-concerts

Sonic Pre­sence BC pré­sente une série de courtes per­for­mances pen­dant les pauses-réseautage.

Artistes :

  • Coat Cooke et Joe Poole (Van­cou­ver)
  • Big World Band (John Oli­ver, Far­shid Saman­da­ri et leurs amis, Vancouver)
  • Lee Hut­zu­lak (Van­cou­ver)
  • Marie-Chan­tal Leclair (Mont­réal)
  • Raven Cha­con (Nou­veau-Mexique)

Plénière de clôture

Cette plé­nière fera le point sur les dis­cus­sions des séances de déve­lop­pe­ment des réseaux, en plus d’offrir aux par­ti­ci­pants l’occasion de par­ta­ger leurs idées et opi­nions, dans le but d’aider le RCMN à orien­ter ses pro­chaines décisi