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Kehewin Native Dance Theatre (Rosa John and Melvin John)

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  • Ouvert (définition : partitions pour une instrumentation non spécifiée)
  • Voix
  • Instruments acoustiques
  • Instruments rock
  • Appareils numériques
  • 13 à 18 ans

Sessions de 12 semaines dans chaque école et 3 jours à la fin de l'année scolaire

  • Associations communautaires
  • Justice
  • Santé
  • Diversité
  • La santé mentale

Guérir par l'écriture de chansons pour les jeunes autochtones

description

Décou­vrez le pro­jet Nask­wa­ha­mâ­to­win (en cri, ce qui signi­fie « par­ta­geons tous la musique »), mis en œuvre par le Kehe­win Native Dance Theatre dans le centre de l’Al­ber­ta, en par­te­na­riat avec l’ONG natio­nale Make Music Mat­ter, avec le sou­tien d’une sub­ven­tion de Bell Let’s Talk et avec le sou­tien du Natio­nal Music Centre à Cal­ga­ry. Ce pro­jet de créa­tion musi­cale a com­bi­né le modèle de thé­ra­pie Hea­ling in Har­mo­ny de Make Music Mat­ter avec la musique, les langues et la culture indi­gènes pour aider à résoudre la crise de la san­té men­tale dans la com­mu­nau­té et les autres effets des trau­ma­tismes intergénérationnels. 

 

Contexte du projet

Le pro­jet a été mené par Rosa John (Nation Cibo­ney Tai­no) et Mel­vin John (Nation Cri des Plaines), qui décrivent les effets dévas­ta­teurs de la colo­ni­sa­tion et le rôle de la musique dans la gué­ri­son. Mel­vin John décrit com­ment le lien avec la chan­son, la langue et la terre a été rom­pu à cause des pen­sion­nats cana­diens. L’ar­tiste par­ti­ci­pant Tony Dun­can (nations Apache-Ari­ka­ra et Hidat­sa) décrit com­ment le tam­bour relie les gens aux bat­te­ments de leur cœur et à la Terre mère. Rosa John explique que les enfants sont au centre des pré­oc­cu­pa­tions des nations autoch­tones, au cœur de tout ce qu’elles font. 

 

Concep­tion de Naskwahamâtowin

Le pro­jet a uti­li­sé un stu­dio d’en­re­gis­tre­ment mobile qui s’est ren­du dans quatre écoles de la réserve chaque semaine pen­dant 12 semaines. Les enfants de chaque école ont tra­vaillé ensemble pour écrire et enre­gis­trer des chan­sons avec la pro­duc­trice Cin­dy Paul. Les enfants ont éga­le­ment tra­vaillé avec des artistes invi­tés, tels que Tony Dun­can (joueur de flûte et dan­seur de cer­ceaux) et Deb Houle (auteur-com­po­si­teur-inter­prète). Un thé­ra­peute était tou­jours pré­sent à chaque séance pour les participants.

 

À la fin des 12 semaines, les enfants des quatre écoles se sont ren­dus au stu­dio du Kehe­win Native Dance Theatre pen­dant une semaine pour créer une der­nière chan­son : Mista­tim, qui signi­fie en cri « ensei­gne­ment des che­vaux ». Les enfants se sont fami­lia­ri­sés avec les che­vaux et leur ensei­gne­ment auprès de l’é­qui­thé­ra­peute Jody John (Nation crie des plaines) et ont pu mon­ter à che­val. À la suite de ces expé­riences, les enfants ont com­po­sé col­lec­ti­ve­ment la chan­son Mista­tim, en écri­vant les paroles, en chan­tant ou en jouant des ins­tru­ments, qui a été enre­gis­trée sur place par Mel­vin John. Un thé­ra­peute était éga­le­ment sur place pen­dant la semaine.

 

La chan­son Mista­tim est dis­po­nible sur toutes les pla­te­formes de strea­ming sous le nom de Nika­mo Col­lec­tive. Le clip de Mista­tim est dis­po­nible sur You­Tube.

 

Com­pé­tences néces­saires pour effec­tuer ce travail 

Écou­tez : les humains ont deux oreilles et une bouche pour écou­ter deux fois plus. Écou­ter et être pré­sent est la clé d’une bonne connexion. Pen­dant les ses­sions, soyez atten­tif à chaque enfant et à la manière dont il peut et veut contri­buer. Lais­sez les enfants faire ce qu’ils font le mieux, à leur manière.

 

Soyez authen­tique : Soyez vous-même et tenez vos pro­messes. Les enfants savent si vous n’êtes pas sin­cère. Vous devez vous connaître et être à l’aise avec vous-même pour vous enga­ger de manière authen­tique avec les participants.

 

Éta­blis­sez des rela­tions qui tiennent compte des spé­ci­fi­ci­tés cultu­relles : le pro­jet a été cou­ron­né de suc­cès en par­tie parce que l’é­quipe s’est ren­due per­son­nel­le­ment dans chaque école et que les séances heb­do­ma­daires se sont dérou­lées dans chaque éta­blis­se­ment. Cela a per­mis de démon­trer l’en­ga­ge­ment et d’ins­tau­rer la confiance au fil du temps. Le pro­jet a fonc­tion­né parce qu’il était spé­ci­fique à cette zone géo­gra­phique et aux nations autoch­tones qui s’y trou­vaient. Tout pro­jet mené au sein de com­mu­nau­tés indi­gènes doit tenir compte des spé­ci­fi­ci­tés cultu­relles de la région.

 

À quoi res­semble le succès ?

La réus­site se tra­duit par des sou­rires, lorsque les par­ti­ci­pants s’a­musent mani­fes­te­ment. Les res­pon­sables du pro­jet ont vu des enfants pro­po­ser de contri­buer davan­tage au projet. 

 

Voir des extraits du documentaire : 

00:00 Pré­sen­ta­tion du projet

01:22 Par­te­na­riat avec une orga­ni­sa­tion non autochtone

02:36 Concep­tion du projet

03:12 Appren­tis­sage du che­val « Mista­tim » et créa­tion d’une chanson

04:28 Artistes impli­qués dans le projet

05:36 Culture indi­gène tra­di­tion­nelle et guérison

07:18 Aspects clés de la réus­site du projet

10:56 Com­pé­tences et conseils 

12:48 Impor­tance de la com­mu­nau­té et des enfants dans les visions du monde indigènes

 

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