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Rebecca McDonald

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Rebecca McDonald on 'What is music and Health?'

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Que signi­fient pour vous la musique et la santé ?

Je m’ap­pelle Rebec­ca McDo­nald. Je suis musi­co­thé­ra­peute et je vis actuel­le­ment à Anti­go­nish, en Nou­velle-Écosse, mais je suis ori­gi­naire de Peter­bo­rough, en Onta­rio. Je pense que quand je pen­sais à com­ment répondre à cette ques­tion, il s’a­git beau­coup com­ment je vois ce qu’est la san­té. Je pense qu’en musi­co­thé­ra­pie notam­ment, nous ne consi­dé­rons pas la san­té sim­ple­ment comme des élé­ments phy­siques spé­ci­fiques. Il s’a­git en grande par­tie des déter­mi­nants sociaux sur la san­té et la san­té men­tale des indi­vi­dus, ain­si que la façon dont ils contri­buent à l’é­tat de san­té de quelqu’un. Je pense que c’est vrai­ment impor­tant et je pense pour moi aus­si. J’u­ti­lise beau­coup la musique pour ma propre san­té men­tale et c’est une expé­rience très cou­rante pour beau­coup de gens. Je pense que pour moi, la musique et la san­té sont très liées et je pense que cela contri­bue en quelque sorte à cette appa­rence de san­té, c’est-à-dire à la per­sonne dans son ensemble. 

 

La musique au soins palliatives

La musi­co­thé­ra­pie en tant que dis­ci­pline, je pense est à l’in­ter­sec­tion de la musique et la san­té, sur­tout là où je tra­vaille dans un éta­blis­se­ment de san­té. Je tra­vaille dans un hôpi­tal donc c’est l’u­ti­li­sa­tion de la musique dans ce milieu de soins de san­té. Le pro­jet dans lequel je par­ti­cipe est dans une uni­té de soins pal­lia­tifs pour patients hos­pi­ta­li­sés, ain­si que dans une cli­nique externe d’on­co­lo­gie, et d’autres zones de l’hô­pi­tal. Donc ce pro­jet est né quand j’é­tais sta­giaire dans le même hôpi­tal dans lequel je tra­vaille actuel­le­ment et cet hôpi­tal a eu des musi­co­thé­ra­peutes depuis plus de 10 ans. Ce tra­vail n’est finan­cé que par cer­taines uni­tés et je suis sor­ti de voir à quel point la musi­co­thé­ra­pie était effi­cace et reçu dans cet hôpi­tal et sa néces­si­té, et le vou­loir d’é­lar­gir le pro­gramme qui était déjà là.

J’a­vais un inté­rêt par­ti­cu­lier en tra­vaillant dans le domaine des soins pal­lia­tifs, j’ai donc mis ensemble un pro­jet pilote pour cette uni­té afin que nous pour­rions nous déve­lop­per et avoir quel­qu’un qui se consacre à cette uni­té avec ces patients. Nous avons réa­li­sé le pro­jet pilote il y a un an et demi, et cela fai­sait six mois. Il a été pro­lon­gé depuis que nous sommes recueilli des don­nées et recueilli des enquêtes auprès des per­sonnes et obte­nu l’a­vis des gens de ce que signi­fiait la musi­co­thé­ra­pie à eux, afin que nous puis­sions mon­trer aux gens pour­quoi c’est un ser­vice néces­saire dans le domaine des soins de santé. 

Com­ment accé­der aux ser­vices de musique et de santé ?

De nom­breux musi­co­thé­ra­peutes opèrent par les réfé­rences lors­qu’ils sont res­pon­sables d’une grande popu­la­tion de patients. Heu­reu­se­ment pour moi, dans ma poste actuelle, l’u­ni­té est petite avec seule­ment six à huit patients à la fois. Je peux donc le pro­po­ser (le pro­gramme) à tout le monde et j’aime pou­voir faire ça parce qu’on le met entre les mains des patients et ils décident s’ils sou­haitent accé­der au ser­vice. Et s’ils veulent (accé­der au ser­vice), c’est super, et s’ils disent « non, mer­ci », c’est cor­rect aus­si. C’est tout selon ce dont ils ont besoin. J’entre, je me pré­sente, j’ex­plique ce que je fais et je laisse le choix au patient et à sa famille pour dire s’ils sou­haitent béné­fi­cier du ser­vice ou non. Ce n’est pas quelque chose de plus, pour lequel ils doivent payer. C’est finan­cé par l’hô­pi­tal, donc il n’y a aucun far­deau pour eux d’a­voir à le faire payer. C’est juste un autre ser­vice avec toutes les autres choses qui sont offertes à l’hôpital. 

 

Les impacts de la musique sur la santé 

Je pense qu’en soins pal­lia­tifs en par­ti­cu­lier, il est dif­fi­cile de par­ler de qua­li­té de vie, mais je pense que la musi­co­thé­ra­pie a contri­bué à don­ner aux gens ce que nous appel­le­rions « une bonne mort ». Où ils se sentent sou­te­nus et leurs besoins sont satis­faits et ils ont une bonne expé­rience. Quand le sys­tème est très sur­char­gé et les infir­miers sont tel­le­ment occu­pés et ont tel­le­ment de choses à faire, la musi­co­thé­ra­pie est un moment où je suis là juste pour eux. C’est juste pour nous de nous connec­ter à la musique et de par­ler de ce qu’ils res­sentent et de leur expé­rience avec la musique qu’ils aiment et de par­ler de leur vie. J’ai enten­du beau­coup de belles his­toires et une des choses qui était vrai­ment géniale à voir, c’est com­ment cela aide les familles à se connec­ter parce que cela peut être une chose très dif­fi­cile. Quel­qu’un est assis avec un membre de sa famille et c’est très émou­vant pen­dant des jours et des jours, et ça leur donne quelque chose de dif­fé­rent sur lequel se connec­ter. Beau­coup de sou­ve­nirs viennent du moment où l’un chante une chan­son et ils disent « oh, tu te sou­viens quand nous avons fait cette fête » pour l’an­ni­ver­saire d’un tel, et rap­pe­lez-vous que cette drôle de chose s’est pro­duite. Ils com­mencent juste à par­ler des choses comme ça (qui apportent) de la détente et ce sou­tien émo­tion­nel au patient. 

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