Rob Lutes
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La musique et la samté mentale
Je m’appelle Rob Lutes. Je suis chanteur-compositeur, interprète, musicien, et enseignant de musique qui vit à Pointe-Clair, Québec.
La musique et la santé mentale, c’est une énorme question et la réponse pourrait être énorme, mais en général pour moi, la musique est juste bonne pour mon cerveau et bon pour mon corps. Jouer, chanter, composer, explorer, écouter de la musique, parler de musique, toutes ces choses font simplement moi plus heureux. Cela me fait me sentir mieux, plus épanoui, plus engagé, plus enthousiasmé par ma vie et le monde. Et dans un monde plein de difficultés, en particulier ces dernières années, lorsque ça a été lourd d’événements politiquement chargés et difficultés, la musique est un endroit où il y a tant de beauté. Il se passe tellement de grandes choses. C’est un endroit où je peux trouver et où d’autres peuvent trouver des moyens de résoudre ces problèmes, d’y faire face les choses émotionnellement.
La musique est remplie de tant d’émotions et, selon ma définition, la musique est une expérience partagée. Vous savez que quelqu’un d’autre ressent ce que vous ressentez. Que tu sois écouter un morceau de Beethoven ou une chanson de n’importe quel auteur-compositeur, et peu importe ce que c’est, si cela vous touche, alors vous savez que vous êtes connecté. Et pour moi, cela fait partie de l’expérience musicale en tant qu’écrivain et interprète. Ce que j’essaie de faire, c’est de créer du lien et c’est la même chose avec les ateliers. Lorsque je donne des ateliers, j’essaie de nouer des liens et, selon moi, c’est là le véritable cœur de la santé, cette connexion que l’on peut trouver à travers la musique.
Sur la composition de chansons et l’histoire de la musique pour les personnes âgées chez eux
J’ai suivi des ateliers sur l’écriture de chansons et l’histoire de la musique, en particulier l’histoire du blues depuis environ l’année 2000. Et ce qui m’a fait démarrer, c’était essentiellement des tournées et des festivals où j’allais quelque part et ils me disaient quel genre d’ateliers pourriez-vous proposer. Et ainsi, j’ai développé des ateliers sur ces deux choses.
Lorsque la pandémie a frappé, une personne nommée Fred Agnus, qui était directeur d’une organisation en Vaudreuil, Québec appelé Rézo (ou réseau) m’a demandé un jour. « Rob, pourrais-tu développer quelque chose pour ces gens qui ne peuvent pas sortir de chez eux ? » Ils étaient isolés à cause de la pandémie et j’ai donc mis environ une semaine pour y réfléchir. Je pensais, j’ai toujours été vraiment intéressé à l’histoire de la musique et à l’histoire des chansons et j’aime vraiment faire des recherches et savoir à ce sujet. Alors j’ai décidé de faire une histoire de la musique populaire en Amérique et au Canada. C’était une idée ambitieuse, mais je pensais je vais juste commencer et voir ce que je peux faire.
J’ai eu tout ce temps à cause de la pandémie. Je ne jouais pas normalement et j’avais ce programme que je donnais virtuellement, alors j’ai eu cette expérience de voir la réaction des gens dans les programmes quand je jouait des chansons, en particulier des chansons plus anciennes des années 1700 et 1800. Leur réaction et c’étaient des chansons dont ils connaissaient la métrique du programme s’il incluait des chansons qui avait survécu à ce laps de temps alors que tant d’autres étaient tombés à l’eau.
C’est donc vraiment Fred qui m’a lancé là-dessus et ensuite, au fur et à mesure que j’ai commencé à le faire cette histoire de la musique populaire. La nouvelle s’est répandue et d’autres personnes ont commencé à me vouloir pour le faire et j’avais donc plus de programmes et les gens du programme commençaient également à demander des chansons. Alors, pendant que je faisais déjà mes recherches, je commençais à rechercher les chansons qu’ils demandaient, et ainsi mon répertoire s’est élargi, et ma compréhension a grandi et cela n’a cessé de s’étendre. Trouver de nouvelles chansons du passé et c’était quelqu’un d’autre cela m’a incité à faire cela et j’ai remercié Fred de m’avoir lancé sur cette voie.
Quel a été votre cheminement vers le travail dans la musique et la santé ?
Mon cheminement vers cela s’est vraiment fait à travers deux choses. Eh bien, plus de deux choses mais une était aimer la musique. Je l’apprécie vraiment et je ne la vois jamais comme une carrière. Je ne me suis jamais vu en tant que personne qui ferait cela à plein temps, mais qui aime simplement la musique.
Numéro deux, enfin faire le type traditionnel d’enregistrement de carrière, sortir des disques, faire des tournées, ce genre de parcours. Le troisième serait cet amour de l’histoire. Quelque chose qui m’intéresse vraiment. Donc ces trois choses se combinent parce qu’en tant qu’auteur-compositeur, j’ai l’impression que tout est construit sur autre chose. Rien ne sort de nulle part, ni musicalement ni dans aucun des arts. Même si vous rompez complètement avec une tradition, vous rompez avec quelque chose. Tu entres une autre direction, donc c’est lié. je trouve c’est vraiment toujours utile dans mes chansons, l’écriture, ce sont les choses que vous avez entendues qui vous incitent à écrire quelque chose.
Travailler dans le domaine de la santé venait vraiment de quelqu’un d’autre. Et ça m’a appris, je n’y ai jamais pensé la musique et la santé, honnêtement, cela ne m’est jamais venu à l’esprit. Cela faisait juste partie de ma vie et de celle de tout le monde, mais je n’ai jamais pensé au lien direct entre la musique et la santé mentale. Le plus que je fais cela, plus je comprends à quel point la musique peut guérir et à quel point la musique peut être utile pour les gens de tous de différentes manières, quel que soit le type de musique que vous faites, cela a donc été une grande partie de mon travail.
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