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Louise Campbell

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  • Ouvert (définition : partitions pour une instrumentation non spécifiée)
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One one-hour workshop or one month residency

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  • Écologie
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L'emmener dehors : l'art inspiré par la nature

description

Que votre école ou votre orga­nisme com­mu­nau­taire se trouve dans une région urbaine, rurale ou éloi­gnée, l’en­vi­ron­ne­ment natu­rel est plein d’ins­pi­ra­tion pour la créa­ti­vi­té et l’ap­pren­tis­sage. Louise Camp­bell mène les par­ti­ci­pants dans l’ex­plo­ra­tion et la connexion avec leur envi­ron­ne­ment natu­rel grâce à des pro­me­nades sen­so­rielles sur les ter­rains de l’é­cole, les parcs publics et votre propre per­ron, bal­con ou arrière-cour, et des acti­vi­tés ins­pi­rées par la musique. 

L’emmener dehors : l’art ins­pi­ré par la nature

Acti­vi­té de média­tion cultu­relle pour Sources, un album ins­pi­rée de la Voie mari­time du Saint-Laurent

Pre­mière par­tie : Balades sen­so­rielles

Les balades sen­so­rielles sont une variante des balades sonores, ou des pro­me­nades dans les­quelles les par­ti­ci­pants portent leur atten­tion sur les sons qui vous entourent. Pour les besoins de ce pro­jet, les par­ti­ci­pants sont invi­tés à pui­ser dans trois sens : l’ouïe, la vue et le tou­cher (voir le pdf télé­char­geable pour une feuille d’observationl imprimable). 

Maté­riaux :

  • Sty­lo
  • Impres­sion de feuille d’observation (voir pdf téléchargeable) 
  • Vête­ments et chaus­sures adap­tés à la météo

Com­men­cez par où vous êtes :

  1. Deman­dez aux par­ti­ci­pants de prê­ter atten­tion à leur envi­ron­ne­ment et d’écrire : 
    • un son qu’ils entendent (par exemple, un éter­nue­ment, un klaxon de voi­ture, un gazouillis d’oi­seau, etc.) 
    • un objet qu’ils voient (par exemple, un sty­lo, un ami, une voi­ture, un arbre) 
    • une sen­sa­tion qu’ils res­sentent (par exemple une brise sur leur peau, chaud, froid, etc.). n.b. Des fois, les par­ti­ci­pants prennent cela comme une émo­tion, ce qui est bien, aussi. 
  2. Deman­dez à des volon­taires de par­ta­ger une de leurs observations. 
  3. Notez les simi­li­tudes et les dif­fé­rences entre les obser­va­tions des volon­taires. Ren­for­cez l’ob­ser­va­tion des sons et des sen­sa­tions – sinon, la plu­part des obser­va­tions seront basées sur la vue. Encou­ra­gez l’ob­ser­va­tion avec plus de détails (par exemple : J’ai aus­si enten­du la voi­ture klaxon­ner – à quelle dis­tance pen­sez-vous qu’elle se trou­vait ? J’ai raté l’oi­seau – pou­vez-vous me décrire son appel ? De quelle cou­leur était la voi­ture que vous avez vue ? Pou­vez-vous décrire le son ?) 
  4. Expli­quez le concept d’une balade sen­so­rielle – une pro­me­nade faite sans par­ler dans laquelle chaque per­sonne fait des obser­va­tions sur ce qu’elle entend, voit et res­sent. Deman­dez aux par­ti­ci­pants de nom­mer des endroits qui semblent, sonnent et se sentent dif­fé­rents de l’en­droit où ils se trouvent actuel­le­ment. Réflé­chis­sez aux endroits où votre groupe aime­rait faire une pro­me­nade sen­so­rielle et à l’i­ti­né­raire à suivre. 
  5. Faites un remue-méninges sur les iti­né­raires et les des­ti­na­tions pos­sibles. Par exemple : 
    • À l’école : dans les cou­loirs de l’é­cole, devant le gym­nase et devant les portes ; des­ti­na­tion : cour d’école ; 
    • Dans le quar­tier : devant la porte d’en­trée, de la rue à la ruelle, des­ti­na­tion : à mi-che­min de la ruelle aus­si loin que pos­sible de la cir­cu­la­tion urbaine 
    • Au parc : sur ou hors sen­tiers, à proxi­mi­té et loin de l’eau, des arbres et de la circulation 
  6. Lorsque l’i­ti­né­raire et la des­ti­na­tion ont été décidés : 
    • Don­nez une feuille d’observation et un sty­lo ou un crayon à chaque participant. 
    • Pour les pro­me­nades sen­so­rielles en plein air, pré­pa­rez des vête­ments et des chaus­sures adap­tés à la météo. 

Balade sen­so­rielle :

Rap­pe­lez aux par­ti­ci­pants que le but est de faire des obser­va­tions sans par­ler. Le par­tage aura lieu à la fin de la marche des sens. 

  1. Les par­ti­ci­pants écrivent leurs obser­va­tions tout au long de la balade, en s’ar­rê­tant si néces­saire. Arrê­tez-vous quelques minutes le long du par­cours dans 2–3 endroits par­ti­cu­liè­re­ment inté­res­sants. Celles-ci peuvent être pré­dé­ter­mi­nées ou spon­ta­nées, suite à tout évé­ne­ment inat­ten­du qui se pro­duit en cours de route. 
  2. À des­ti­na­tion, arrê­tez-vous et conti­nuez à obser­ver pen­dant 4 à 5 minutes. Deman­dez aux volon­taires de par­ta­ger l’une des deux obser­va­tions de ce qu’ils ont enten­du, vu et res­sen­ti au cours de la balade sensorielle.
  3. Par­tez en mul­tiples balades sen­so­rielles ! Expé­ri­men­ter avec : 
    • Des lieux différents, 
    • Des espaces inté­rieurs et extérieurs, 
    • Des moments de la jour­née varié, et 
    • Des sai­sons différentes.

Astuces :

  • Attri­buez un lea­der et une per­sonne pour être à la fin du groupe. Le lea­der mène rela­ti­ve­ment len­te­ment afin que les par­ti­ci­pants aient l’opportunité d” écrire leurs obser­va­tions, et ain­si le groupe reste assez proche les uns des autres. La per­sonne à la fin du groupe garde un œil sur le par­cours afin que les par­ti­ci­pants qui ont le plus à écrire ne soient pas lais­sés en arrière. Le lea­der et la per­sonne à la fin du groupe doivent connaître l’i­ti­né­raire et la destination. 
  • Assu­rez-vous que tous les par­ti­ci­pants savent à l’a­vance où vous allez et com­bien de temps dure­ra l’ac­ti­vi­té. Tenez compte de la dis­tance du par­cours. À l’aide de la feuille de tra­vail et d’une balade variée, je constate que les par­ti­ci­pants sont atten­tifs jus­qu’à 20 minutes, selon l’âge. Si la jaz­zette com­mence (ce qui se pro­duit géné­ra­le­ment par curio­si­té pour les obser­va­tions de l’autre), accor­dez quelques minutes aux par­ti­ci­pants pour par­ta­ger avec un ami ou pour échan­ger en groupe. 
  • Adap­tez la durée à votre groupe. Je pré­fère com­men­cer par plu­sieurs périodes d’ob­ser­va­tion de durées plus courtes, et don­ner la pos­si­bi­li­té aux par­ti­ci­pants de par­ta­ger leurs obser­va­tions, afin qu’ils com­prennent rapi­de­ment à quel point les obser­va­tions peuvent être variées d’une per­sonne à l’autre. Au fur et à mesure que l’ac­ti­vi­té se pour­suit, j’al­longe géné­ra­le­ment les périodes d’ob­ser­va­tion des lieux que les par­ti­ci­pants ont dési­gnés comme par­ti­cu­liè­re­ment intéressants. 
  • Lorsque vous vous arrê­tez le long de la balade sen­so­rielle, indi­quez pen­dant com­bien de temps vous allez faire des obser­va­tions (par exemple, 3 minutes). Uti­li­sez une aide visuelle pour mon­trer où vous en êtes dans la période afin d’é­vi­ter l’i­né­vi­table ques­tion « com­bien de temps encore ? » 

Deuxième par­tie : Ima­gi­ner un lieu à par­tir de la musique

Tout en écou­tant une pièce de musique pré-com­po­sée telle que l’œuvre Song­bird de Louise pour s’ins­pi­rer, deman­dez aux par­ti­ci­pants de créer un lieu ima­gi­naire, décri­vant ce lieu à tra­vers des obser­va­tions de ce qu’ils voient, entendent et res­sentent. Les obser­va­tions des pro­me­nades sen­so­rielles peuvent être uti­li­sées si néces­saire. Cer­tains par­ti­ci­pants mélangent et asso­cient les obser­va­tions de mul­tiples pro­me­nades sen­so­rielles pour créer un nou­veau lieu ima­gi­naire ; d’autres modi­fient ou font des varia­tions d’ob­ser­va­tions, d’autres encore se lancent dans la nar­ra­tion d’un évé­ne­ment ou d’un lieu de leur pas­sé, tan­dis que d’autres inventent un monde entiè­re­ment nou­veau avec de nou­velles obser­va­tions. Tous ces moyens sont bons. Une fois que les par­ti­ci­pants sont prêts, deman­dez aux volon­taires de décrire leur lieu ima­gi­naire les uns aux autres. 

« Fer­mez les yeux et ima­gi­nez cette scène. Vous mar­chez le long des rives de sable orange vif et rouge des Îles-de-la-Made­leine… faites atten­tion aux sons, au vent, obser­vez puis ras­sem­blez cer­tains de ces sons et créez-en une his­toire. Cela fait par­tie de ce qui se passe à l’é­cole de la Grosse-Île avec la média­trice cultu­relle Louise Camp­bell… » Ali­son Bru­nette, CBC Brea­ka­way (2019)

Pour des exemples de pro­ces­sus créa­tifs sui­vis par dif­fé­rents groupes, voir les clips médias ci-dessous : 

  • Novem­ber Storm, un drame radio­pho­nique créé par Gr. 7 élèves à l’é­cole Grosse-Île, Îles-de-la-Madeleine 
  • Taking It Out­side, un vidéo­clip créé par des élèves-mai­son du Qué­bec sur des lieux ima­gi­naires ins­pi­rés des pro­me­nades sen­so­rielles et de l’oeuvre Song­bird de Louise 
  • Images de des­ti­na­tions de marche sensorielle

Cette acti­vi­té s’ins­crit dans le cadre des acti­vi­tés de média­tion cultu­relle de Sources, l’al­bum solo et l’ins­tal­la­tion exté­rieure de Louise met­tant en vedette des musiques ins­pi­rées de la Voie mari­time du Saint-Laurent. Des pro­ces­sus de co-créa­tion basés sur des balades sen­so­rielles ont don­né lieu à des pay­sages sonores impro­vi­sés, des œuvres radio­pho­niques et des pod­casts, ain­si que l’album Sources. Les écoles et orga­ni­sa­tions inté­res­sées sont invi­tées à contac­ter Louise à mlouisecampbell@gmail.com pour plus de détails. La média­tion cultu­relle est dis­po­nible en per­sonne et vir­tuel­le­ment via zoom. 

Écou­tez des extraits de l’al­bum ICI.

L’al­bum et l’ins­tal­la­tion de Sources est sou­te­nu par Inno­va­tions en concert et le Conseil des Arts du Canada.

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