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Thierry Tidrow (2024 – aujourd’hui)

PC: Anika Neese

En tant que Fran­co-onta­rien rési­dant en Alle­magne depuis plus de dix ans, les deux soli­tudes qui com­posent mon iden­ti­té lin­guis­tique et cultu­relle me manquent ter­ri­ble­ment. Pour cette rai­son, je suis ravi de faire par­tie du conseil d’administration du CNMN et de pou­voir entrer en contact avec des artistes dévoués d’un océan à l’autre. De plus, j’ai hâte de par­ta­ger mon savoir issu de mes expé­riences de tra­vail dans un contexte majo­ri­tai­re­ment euro­péen et de mes domaines d’ex­per­tise : les œuvres scé­niques et pour jeune public (3 à 16 ans).

Thier­ry Tidrow (*1986, Otta­wa) est un com­po­si­teur en plein essor, dont l’oeuvre englobe tant la musique ins­tru­men­tale que vocale, avec une pré­di­lec­tion pour l’opéra. Son uni­vers sonore accueille plu­sieurs mondes musi­caux où explo­ra­tions brui­tistes, lyrisme expres­sion­niste, pas­tiche et paro­die forment un tout dis­cur­sif et riche­ment détaillé (Jury de Géné­ra­tion 2018 de l’ECM). Sa capa­ci­té à com­bi­ner auda­cieu­se­ment les styles, sous-ten­due par une approche réflé­chie des rap­ports entre son et texte, agit comme un révé­la­teur de sens cachés ou en émer­gence. De même, son flair de dra­ma­turge le dirige vers un mode d’expression intrin­sè­que­ment nar­ra­tif impré­gné de sur­prise et d’intrigue.

Thier­ry a col­la­bo­ré avec de nom­breux artistes à tra­vers l’Europe et l’Amérique du Nord, par­mi les­quels on peut men­tion­ner l’Ensemble Asko-Schön­berg, l’Ensemble Modern, le Qua­tuor Boz­zi­ni, les ensembles Conti­nuum et Para­mi­ra­bo, la chan­teuse Sarah Maria Sun, le per­cus­sion­niste Johannes Fischer, et la cla­ri­net­tiste Hea­ther Roche. Sa plus récente créa­tion cana­dienne, Entre Nous, pour Qua­sar qua­tuor de saxo­phones et 4 acteur.trice.s, explore ce que la langue qué­bé­coi­se/­fran­co-onta­rienne dit et ne dit pas sur notre pas­sé, nos valeurs, nos trau­mas, nos pré­ju­gés, notre besoin d’appartenance et notre besoin de rire.

Thier­ry a écrit plus de dix opé­ras, dont plu­sieurs pour enfants. De 2018 à 2021, il était com­po­si­teur-en-rési­dence à l’opéra de Dort­mund, et ses oeuvres scé­niques ont été jouées dans les mai­sons d’opéra de Bonn, Cologne, Dres­den, Darm­stadt, Düs­sel­dorf et Vienne. Thier­ry a reçu de nom­breuses dis­tinc­tions, dont le Pre­mier Prix à l’édition inau­gu­rale (2018) du Concours Gra­ham Som­mer (Mont­réal) pour son quin­tette à cordes Quick­sil­ver, ain­si que le Prix du gou­ver­neur géné­ral du Conseil des arts du Cana­da et le Prix Jules-Léger en 2014 pour sa pièce Au fond du Cloître Humide.

Anju Singh (2024 – aujourd’hui)

Je par­tage avec le CNMN un enga­ge­ment per­son­nel à déve­lop­per et à sou­te­nir les œuvres de musique nou­velle et l’ex­pé­ri­men­ta­tion dans le domaine de la musique et du son à tra­vers le Cana­da. En tant que com­mu­nau­té natio­nale d’ar­tistes, nous avons tous.tes inté­rêt à mul­ti­plier les occa­sions d’en­trer en contact et d’ap­prendre à connaître le tra­vail des autres. Un réseau de musiques nou­velles est un concept pas­sion­nant et en pleine expansion. 

Anju Singh est une com­po­si­trice, mul­ti-ins­tru­men­tiste, bruiteuse/artiste sonore et vidéaste basée à Van­cou­ver. Ses œuvres basées sur le son et l’i­mage se concentrent sur la tex­ture, la den­si­té et les dyna­miques extrêmes. Elle uti­lise des ins­tru­ments tra­di­tion­nels, des tech­niques éten­dues ou expé­ri­men­tales, du trai­te­ment élec­tro­nique, des maté­riaux et des objets non musi­caux, ain­si que des outils et des ins­tru­ments fabri­qués sur mesure pour expé­ri­men­ter et déve­lop­per ses œuvres. Un aspect essen­tiel de sa pra­tique consiste à uti­li­ser des méthodes de décons­truc­tion et de réani­ma­tion pour réuti­li­ser et contex­tua­li­ser des maté­riaux dans de nou­veaux envi­ron­ne­ments compositionnels. 

Anju est une artiste active et a pré­sen­té et joué son tra­vail à tra­vers le Cana­da, en Europe, au Bré­sil, au Mexique et aux États-Unis dans une varié­té d’es­paces, notam­ment au Fyl­kin­gen à Stock­holm, en Suède ; au Send + Receive Fes­ti­val à Win­ni­peg ; au Van­cou­ver Jazz Fes­ti­val ; à la Poly­gon Gal­le­ry ; au New Forms Fes­ti­val ; et, plus récem­ment, en tour­née au Japon.

Meredith Bates (2024 – aujourd’hui)

Je suis ravie de rejoindre le conseil d’administration du CNMN en tant que repré­sen­tante de la côte ouest. La vision et la mis­sion du RCMN cor­res­pondent tout à fait à mes pra­tiques d’artiste et d’administratrice d’art. Je crois que nous pou­vons tou­jours faire mieux lorsqu’il s’agit d’élever le niveau d’équité dans les orga­ni­sa­tions artis­tiques et je suis ici pour faire avan­cer cette conver­sa­tion au sein du RCMN. Je suis une grande admi­ra­trice du tra­vail effec­tué par le CNMN sur le ter­rain et j’ai par­ti­ci­pé au PCM Hub. J’espère tra­vailler avec les autres membres du conseil d’administration pour déve­lop­per de telles ini­tia­tives et construire de nou­velles aven­tures pas­sion­nantes pour notre com­mu­nau­té gran­dis­sante des musiques nouvelles. 

Lau­réate d’un prix JUNO et WCMA, la vio­lo­niste et com­po­si­trice Mere­dith Bates s’est par­fai­te­ment implan­tée dans le pay­sage musi­cal cana­dien, à la fois en tant que col­la­bo­ra­trice magna­nime et pro­gres­si­ve­ment comme une artiste solo influente et singulière.

Ins­tal­lée avec recon­nais­sance sur les ter­ri­toires non cédés des Salish de la côte à « Van­cou­ver », la lau­réate aux mul­tiples récom­penses s’est for­gé une répu­ta­tion à la fois pour son intros­pec­tion recher­chée et sa vir­tuo­si­té abso­lue avec son ins­tru­ment. Elle a pas­sé les vingt der­nières années à enre­gis­trer et à se pro­duire à tra­vers le monde dans des ensembles tels que le groupe ins­tru­men­tal Pugs and Crows, lau­réat d’un prix JUNO et Wes­tern Cana­dian Music, et avec la for­ma­tion pop avant-chambre, Gentle Par­ty. Elle est éga­le­ment impli­quée dans des pro­jets menés par des piliers de la scène van­cou­vé­roise tels que Peg­gy Lee, Tony Wil­son, Leah Abram­son, Lan Tung, Ruby Singh, CR Ave­ry, Joshua Zubot et Ford Pier.

Une grande par­tie de la constante facul­té d’adaptation de Bates réside dans son enga­ge­ment à res­ter curieuse sur le plan artis­tique. Elle a pris des cours pri­vés avec tout le monde, du célèbre pro­fes­seur de musique clas­sique Phi­lippe Djo­kic à l’expérimentaliste renom­mée Car­la Kihl­stedt, et elle a conti­nué à s’impliquer dans l’expansion de son son à tra­vers des oppor­tu­ni­tés telles que le légen­daire Crea­tive Music Work­shop de feu Jer­ry Gra­nel­li à Hali­fax et par le biais de rési­dences dans des centres cru­ciaux pour l’exploration créa­tive, notam­ment le Fyl­kin­gen de Stock­holm, Wes­tern Front (Van­cou­ver) et le Banff Centre.

Cet esprit de curio­si­té se retrouve éga­le­ment dans l’éventail consi­dé­rable des pro­jets artis­tiques de Bates. Elle est la fon­da­trice et direc­trice de Like the Mind, un sex­tet d’improvisatrices répu­tées de Van­cou­ver et Stock­holm –avec Peg­gy Lee, Lisa Ullén, Lisen Rylan­der Löve, Eli­sa Thorn et Emma Augusts­son – et de Sound Migra­tions, un pro­jet col­la­bo­ra­tif com­bi­nant des pay­sages sonores élec­troa­cous­tiques mul­ti­ca­naux avec des pho­to­gra­phies retou­chées. En 2019, Bates a fon­dé l’Improvised Arts Socie­ty, qui sou­tient tout au long de l’année les expé­riences et pra­tiques inter­dis­ci­pli­naires ain­si que deux fes­ti­vals consa­crés aux arts de la scène : le Lis­ten, Lis­ten Fes­ti­val et le West Coast String Sum­mit. Mere­dith siège éga­le­ment au conseil d’administration de la Sea­grass Music Socie­ty et du Réseau cana­dien pour les musiques nou­velles et elle par­ti­cipe au pro­gramme Path­ways du Conseil des arts de la Colom­bie britannique.

En 2019, Mere­dith a sor­ti son ambi­tieux pre­mier album solo, le double disque If Not Now sur Pho­no­me­tro­graph, qui a recueilli des éloges dans les médias et une men­tion sur la longue liste du Prix Pola­ris. Son album sui­vant, tout aus­si exten­sif, Tes­se­ract, sor­ti en 2023, a éga­le­ment été salué par la cri­tique. Stuart Der­deyn du Van­cou­ver Sun l’a qua­li­fié « [d’]obsédant et com­plè­te­ment addic­tif » tan­dis que le cri­tique che­vron­né Marc Mas­ters l’a clas­sé par­mi les meilleures paru­tions de musiques expé­ri­men­tales sur Band­camp en juin 2023. « Tes­se­ract est en défi­ni­tive une musique d’ambiance dans le meilleur sens du terme », a noté Mas­ters. « Cela peut non seule­ment chan­ger votre humeur actuelle, mais aus­si en faire naître d’autres qui ne vous sont pas fami­lières. C’est par­ti­cu­liè­re­ment vrai sur la chan­son titre de 46 minutes, un col­lage monu­men­tal de bour­don­ne­ments et de rugis­se­ments qui pour­raient être revi­si­té à l’infini ». Tes­se­ract a été nomi­né pour le meilleur album ins­tru­men­tal de l’année au Prix JUNO 2023.

www.meredithbates.com | www.improvisedarts.ca

Éric Normand (2023 – aujourd’hui)

Éric Nor­mand est pré­sent au c.a. car il croit au réseau­tage et en la capa­ci­té du milieu de la musique de mettre de l’a­vant des pra­tiques de par­tage des res­sources et de com­pé­tences afin de favo­ri­ser l’é­qui­té et l’é­man­ci­pa­tion dans la diver­si­té des pra­tiques sonores.

Éric Nor­mand est artiste impro­vi­sa­teur, bas­siste, com­po­si­teur et impri­meur. Il vit dans la petite ville de Rimous­ki (Est du Qué­bec). Il dirige Tour de bras, un orga­nisme voué aux musiques d’improvisation et mul­ti­plie des actions cultu­relles à échelles locales et glo­bales. Il est l’un des fon­da­teurs du Grand groupe régio­nal d’improvisation libé­rée (GGRIL, 2007), un ensemble dédié à l’exploration de « com­po­si­tions pour improvisateurs ».

Il a fait paraître plus de 30 albums sur des éti­quettes cana­diennes et étran­gères et sa musique a été jouée dans dif­fé­rents fes­ti­vals dans plus de 20 pays. À tra­vers, Tour de Bras, Nor­mand défend depuis 20 ans les pra­tiques d’im­pro­vi­sa­tion et a créé un réseau inter­na­tio­nal impres­sion­nant, où l’on croise tous les centres ner­veux de l’im­pro­vi­sa­tion et où se déploient des co-pro­duc­tions avec l’Aus­tra­lie ou la Slovénie.

Chenoa Anderson (2023 – aujourd’hui)

Comme bien d’autres, ma pre­mière expé­rience avec le RCMN a eu lieu lors d’un FORUM (2014 à Cal­ga­ry, en Alber­ta), qui a été une mer­veilleuse expé­rience de com­mu­nau­té et de par­tage de connais­sances. Je suis ravie de faire par­tie du conseil d’administration, par­mi des col­lègues for­mi­dables, de contri­buer au tra­vail visant à favo­ri­ser les liens, la diver­si­té et l’activisme.

La flû­tiste Che­noa Ander­son est une artiste qui vit et tra­vaille à Amisk­wa­ciy-wâs­ka­hi­kan/Ed­mon­ton. Elle a com­man­dé et créé des dizaines de pièces solo et d’en­semble et est une impro­vi­sa­trice active qui tra­vaille avec des musi­ciens, des dan­seurs et des artistes de créa­tion par­lée. Ses pro­jets actuels incluent Ultra­Vio­let – un qua­tuor mixte spé­cia­li­sé dans le nou­veau réper­toire ; Gar­den – œuvres mul­ti­dis­ci­pli­naires situées dans son jar­din en per­ma­cul­ture ; Mix­tur avec le com­po­si­teur Ian Crut­chley, inter­pré­tant un réper­toire expé­ri­men­tal pour flûte(s) et objets/instruments/électronique trou­vés ; et damn mag­pies, un sex­tet d’im­pro­vi­sa­tion libre. Elle est titu­laire de diplômes en inter­pré­ta­tion de l’U­ni­ver­si­té de Toron­to (B.Mus.) et de l’U­ni­ver­si­té de la Colom­bie-Bri­tan­nique (M.Mus.).
Le pre­mier enre­gis­tre­ment solo de Che­noa Ander­son, Big Flutes : Cana­dian Music for Alto and Bass Flutes, a été nomi­né pour un Wes­tern Cana­dian Music Award 2006. Kri­sh­na’s Flute (ear­say music, 2013) pro­pose de la musique pour flûte et élec­tro­nique inter­ac­tive. Ses enre­gis­tre­ments nou­veaux incluent The Bel­low Pro­ject, une col­la­bo­ra­tion entre l’artiste de créa­tion par­lée Dwen­nim­men (Shi­ma Aisha Robin­son) et damn mag­pies (2021, Band­camp), et field stu­dies – cham­ber music of Emi­lie Ceci­lia LeBel  (2023, Red­shift Records), avec Ultra­Vio­let.
En plus d’une car­rière active d’in­ter­prète et d’en­sei­gnante, Che­noa est direc­trice géné­rale de New Music Edmon­ton depuis 2012 et, en 2014, elle a été nomi­née pour le prix Syn­crude pour l’ex­cel­lence en ges­tion des arts lors des Prix du maire pour les arts. Lors­qu’elle ne joue pas de la flûte, Che­noa jar­dine, tri­cote, fait du vélo, du ski de fond ou lit avec un chat sur ses genoux.

Liberté-Anne Lymberiou (2023 – aujourd’hui)

Je suis heu­reuse et exci­tée de jouer un rôle en tant que membre du conseil d’ad­mi­nis­tra­tion du RCMN, car il s’a­git d’un pré­cieux bâtis­seur de réseau pan­ca­na­dien. Ras­sem­bler une grande varié­té d’ar­tistes : musi­ciens, inter­prètes, impro­vi­sa­teurs, com­po­si­teurs, inter­prètes, tra­vailleurs cultu­rels, bâtis­seurs de ponts et au-delà, est une mis­sion moti­vante. La ren­contre de ces diverses pra­tiques, à tra­vers diverses pra­tiques cultu­relles et tra­di­tions, peut et va le plus sou­vent enri­chir, libé­rer et rendre plus humble nos expé­riences indi­vi­duelles. J’ai hâte de par­ti­ci­per au tra­vail du RCMN, visant à illus­trer et à ren­for­cer la riche diver­si­té cultu­relle qui com­pose le pay­sage cana­dien et à contri­buer au bien-être de ces com­mu­nau­tés interconnectées.

Liber­té-Anne Lym­be­riou est une com­po­si­trice, pia­niste et chef d’or­chestre de Mont­réal. Son pro­ces­sus artis­tique se concentre sur une vision holis­tique de la musique, tenant compte des tra­di­tions, de l’en­vi­ron­ne­ment, de la phy­sique, du mou­ve­ment et de la spi­ri­tua­li­té des sons avec les­quels elle s’en­gage dans l’ins­tant. Son tra­vail étant prin­ci­pa­le­ment influen­cé par la musique jazz, Liber­té Anne porte une atten­tion par­ti­cu­lière à l’im­pro­vi­sa­tion et aux struc­tures ryth­miques de la dia­spo­ra afri­caine, ain­si qu’aux concepts et phi­lo­so­phies qui entourent ces pratiques.

Liber­té-Anne a com­men­cé sa car­rière en 2013 à New York, en fon­dant son orchestre le « Liber­té Big Band », inter­pré­tant ses œuvres ori­gi­nales. C’est son men­tor, le com­po­si­teur et pia­niste Artu­ro O’Far­rill qui l’a d’a­bord encou­ra­gée à pour­suivre une voie de com­po­si­tion et de direc­tion d’or­chestre. C’est à tra­vers ses études avec le chef per­cus­sion­niste Baba Neil Clarke qu’elle com­mence à s’en­ga­ger plus sérieu­se­ment dans les concepts d’en­semble de per­cus­sion pan­afri­cains et une vision holis­tique de l’art.

En 2017, elle a recons­truit le Liber­té Big Band à Mont­réal et a pour­sui­vi diverses per­for­mances et col­la­bo­ra­tions auto­pro­duites à tra­vers les styles et les for­ma­tions. Entre 2017 et 2019, elle a beau­coup voya­gé à Cuba pour faire des recherches et étu­dier avec Irian Lopez, en se concen­trant sur la bat­te­rie Batà.

Les œuvres les plus récentes de Lym­be­riou tra­versent les tra­di­tions et les genres, et com­prennent un opus de 50 minutes pour un orchestre de jazz de 20 musi­ciens, ain­si qu’un réper­toire pour duos de saxo­phones, une cho­rale et des pro­jets mul­ti­dis­ci­pli­naires impli­quant la danse, l’art tex­tile et le cinéma.

Andrew Reed Miller (2022 – aujourd’hui)

Je pra­tique dif­fé­rents types de musique, à la fois nou­velle et ancienne, depuis déjà trois décen­nies et j’ai hâte d’échanger et de réseau­ter avec la pro­chaine génération.

Ori­gi­naire de New York, Andrew a étu­dié à Otta­wa et à Toron­to et a par la suite tour­né avec la Com­pa­gnie natio­nale d’o­pé­ra du Cana­da (COC), l’Or­chestre du Centre natio­nal des arts (O‑CNA) et le Royal Win­ni­peg Bal­let (RWB).

Andrew s’est pro­duit dans de nom­breuses salles, dont Open Ears Fes­ti­val (Kit­che­ner), New Music Cal­ga­ry, Sound Sym­po­sium (Terre-Neuve), le Sco­tia Fes­ti­val of Music, Ensemble Kore (Mont­réal), The Music Gal­le­ry (Toron­to), Wes­tern Front (Van­cou­ver) et Tonic (New York).

Mil­ler a com­po­sé de la musique pour orchestre, de la danse, musique de chambre, le ciné­ma, la télé­vi­sion et le théâtre.

« Mil­ler est un superbe joueur, un maître et un inven­teur créa­tif .….. » ‑Ste­phen Peder­sen, The Chro­nicle Herald (Hali­fax), 10 jan­vier 2011

Jennifer Thiessen (2022 – aujourd’hui)

Pour moi, rejoindre le conseil d’ad­mi­nis­tra­tion du RCMN consiste à encou­ra­ger une com­mu­nau­té flo­ris­sante de musi­ciens créa­tifs dans de nom­breuses régions. Lorsque je suis reve­nue au Mani­to­ba en 2021, après vingt ans pas­sés à Mont­réal, je n’é­tais pas cer­taine de ce que ce serait de pour­suivre ma pra­tique artis­tique en dehors de la com­mu­nau­té créa­tive vigou­reuse dont je fai­sais par­tie. Je me suis délec­tée de ce vivier artis­tique et je me suis appuyée sur ses pos­si­bi­li­tés et ses oppor­tu­ni­tés pour déve­lop­per mon tra­vail. En démé­na­geant à Win­ni­peg, il est deve­nu par­ti­cu­liè­re­ment impor­tant pour moi de res­ter connec­tée à un vaste réseau de musi­ciens, tout en décou­vrant l’ex­cel­lente scène d’ici et en vou­lant la par­ta­ger avec les autres. J’oc­cupe à pré­sent un poste de direc­trice artis­tique d’une série de musique de chambre clas­sique à Win­ni­peg, donc je suis nou­vel­le­ment impli­quée dans la pro­gram­ma­tion et la dif­fu­sion. J’ai besoin de sou­tien et de connexion pour conti­nuer à effec­tuer le tra­vail que je veux faire et je sais que d’autres en ont aus­si besoin. Le RCMN répond exac­te­ment à ce besoin. J’ai hâte de tra­vailler aux côtés de mer­veilleux amis et pairs que j’ai ren­con­trés au fil des ans et de ren­con­trer d’autres artistes pour la pre­mière fois grâce à notre tra­vail en commun.

Mélan­geant des sons nou­veaux avec des ins­tru­ments du pas­sé, Jen­ni­fer Thies­sen est connue pour l’improvisation et la com­mande de nou­velles œuvres pour alto et viole d’a­mour, ain­si que l’in­ter­pré­ta­tion de leur réper­toire his­to­rique. Elle crée de la musique nou­velle en tant qu’au­trice-com­po­si­trice-inter­prète Dai­ly Alice et au sein des duos Park Sounds, S[ILK]S et Toninato/Thiessen, ain­si que de nom­breuses autres col­la­bo­ra­tions. Jen­ni­fer a beau­coup tra­vaillé comme altiste avec des ensembles contem­po­rains, clas­siques et his­to­riques à Mont­réal, Win­ni­peg et par­tout au Cana­da. Elle est rédac­trice et contri­bue au jour­na­lisme musi­cal du maga­zine Music­works. Ori­gi­naire du Mani­to­ba, Jen­ni­fer a vécu à Mont­réal pen­dant deux décen­nies avant de démé­na­ger à Win­ni­peg en 2021. Elle est deve­nue direc­trice artis­tique de Vir­tuo­si Concerts en 2022. Issue d’une mul­ti­pli­ci­té d’a­ven­tures artis­tiques, elle reste ancrée dans la pas­sion de créer des expé­riences signi­fi­ca­tives pour elle et ses auditeurs.

Julie Richard (QC) (2019 – aujourd’hui)

En tant que membre issue du milieu fran­co­phone Qué­bé­cois,  il est de plus que per­ti­nent pour moi d’ouvrir mes hori­zons à des ini­tia­tives plus glo­bale dont les por­tées et man­dats sont tout aus­si inno­vantes que l’objet qu’elles sup­portent. C’est donc emplie d’impatience et de curio­si­té que je me joins aujourd’hui en tant que nou­velle membre du RCMN. 

Musi­cienne, com­po­si­trice et tra­vailleuse cultu­relle enga­gée, Julie Richard est acti­ve­ment impli­quée dans les scènes artis­tiques et musi­cales mont­réa­laises depuis près de 20 ans. Trois fois diplô­mée en musique clas­sique, elle est éga­le­ment ver­sée dans l’interprétation vocale, le jazz, la pop, les musiques expé­ri­men­tales ain­si que les musiques afri­caines, tsi­ganes, juives  et créoles. 

Ayant pris part à de nom­breuses tour­nées à tra­vers le Cana­da et les États-Unis, elle a par­ti­ci­pé au fes­ti­val SXSW et per­for­mé inter­na­tio­na­le­ment en Europe de l’Est, en France et en Colom­bie. Paral­lè­le­ment à sa pra­tique musi­cale, le che­mi­ne­ment inter­dis­ci­pli­naire de Julie l’a ame­née à tra­vailler dans les domaines de la ges­tion artis­tique, de la psy­cho­lo­gie d’intervention ain­si qu’en recherche et ani­ma­tion cultu­relle. Elle est aus­si connue pour son impli­ca­tion dans la pro­gram­ma­tion des fes­ti­val Lux Magna et du fes­ti­val Suo­ni per il Popolo.

Son plus récent pro­jet Black Ark Orches­tra la pousse à tra­vailler à par­tir de frag­ments de com­po­si­tions musi­cales créées par des musi­ciennes et com­po­si­trices noires ayant évo­lué majo­ri­tai­re­ment aux États-Unis, dans les années 1920.Le pro­jet Black Ark  a pour objec­tif de réha­bi­li­ter ces œuvres mar­gi­na­li­sées de la musique clas­sique pro­duites par des femmes afri­caine-amé­ri­caines. Il s’agit de retrou­ver, de réac­tua­li­ser et de reva­lo­ri­ser ce qui reste de ces com­po­si­tions pour qu’elles ne res­tent pas oubliées, pour qu’elles puissent, enfin, entrer en conver­sa­tion avec l’his­toire de la musique contem­po­raine. En com­po­sant elle ne cherche n’a pas  à recons­ti­tuer avec exac­ti­tude les contours de ces com­po­si­tions, il s’agit pour elle de poser un geste vivant, non-linéaire, simul­ta­né­ment répa­ra­teur, trans­for­ma­teur et créateur.

Emily Doolittle (Non-régional) (2016-aujourd’hui)

Je suis ravie d’entrer au conseil d’administration du RCMN à titre de membre ne repré­sen­tant aucune région. Au cours de ma vie de com­po­si­trice, j’ai rési­dé dans plu­sieurs pays : Cana­da, États-Unis, Pays-Bas, Fin­lande, Alle­magne et main­te­nant l’Écosse. Même si cha­cun de ces pays recèle des musi­ciens fan­tas­tiques qui ont de fabu­leuses choses musi­cales à offrir, le temps que j’ai pas­sé à l’extérieur du Cana­da m’a per­mis de com­prendre à quel point la com­mu­nau­té cana­dienne des musiques nou­velles est unique en son genre. On y trouve une telle diver­si­té d’approches, un si grand nombre de réseaux régio­naux et natio­naux forts et utiles, et sur­tout un réel sen­ti­ment d’être tous embar­qués dans la même aven­ture. Chaque chose utile à l’un d’entre nous peut l’être à tous.

À titre de membre du CA ne repré­sen­tant pas une région, je m’intéresse aux moyens d’entretenir des liens entre les com­po­si­teurs et les inter­prètes cana­diens rési­dant au Cana­da et ceux à l’étranger, afin de faire connaître les œuvres cana­diennes dans le monde et d’encourager les col­la­bo­ra­tions inter­na­tio­nales. Je m’intéresse aus­si aux moyens per­met­tant d’encourager les ensembles, les séries de concerts et les fes­ti­vals à pro­gram­mer à inclure, dans leur pro­gram­ma­tion, de nou­velles œuvres qui reflètent la diver­si­té des com­po­si­teurs cana­diens (sexe, ori­gine eth­nique, région, style, etc.). J’œuvrerai au RCMN au nom de tous les membres de la com­mu­nau­té des musiques nou­velles canadiennes.

On a dit de la musique d’Emi­ly Doo­lit­tle qu’elle est « magis­trale » (Musi­cal Toron­to), « élo­quente et effi­cace » (The Whole Note) et qu’elle « va droit au cœur » (The Whole Note). Mme Doo­lit­tle a reçu des com­mandes de l’Orchestre Métro­po­li­tain, Tafel­mu­sik, Sym­pho­ny Nova Sco­tia et de l’Ensemble contem­po­rain de Mont­réal. Elle a reçu des bourses de Sorel Orga­ni­za­tion, du Conseil des arts du Cana­da, d’Opera Ame­ri­ca et de la Ful­bright Foun­da­tion. Par­mi ces pro­jets récents, men­tion­nons : Seal Songs, une pièce de 30 minutes ins­pi­rée de la sel­kie, un per­son­nage du folk­lore gaé­lique (il s’agit d’une com­mande de Para­gon et du Voice Fac­to­ry Youth Choir de Glas­gow) ; un concer­to pour le vio­lo­niste Cal­vin Dyck et le Van­cou­ver Island Sym­pho­ny ; et une rési­dence de com­po­si­tion de cinq mois au Max Planck Ins­ti­tute for Orni­tho­lo­gy à See­wie­sen, en Alle­magne. Ori­gi­naire de la Nou­velle-Écosse (Cana­da), Mme Doo­lit­tle a étu­dié à la Dal­hou­sie Uni­ver­si­ty, à l’Indiana Uni­ver­si­ty, au Konink­lijk Conser­va­to­rium et à Prin­ce­ton. De 2008 à 2015, elle a fait par­tie du corps pro­fes­so­ral du Cor­nish Col­lege of the Arts à Seat­tle. Elle vit actuel­le­ment à Glas­gow, en Écosse.

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