Diversity : Rapport sur la session de Montréal

Lun­di 1er mai 2017 | 13 h à 16 h HNE
La Sala Ros­sa, 4848 boul. St-Laurent, Mont­réal, Qc

Un pro­jet du RCMN, sou­te­nu par FACTOR et pré­sen­té avec Inno­va­tions en concert et Suo­ni per il popo­lo
Nous remer­cions nos par­te­naires et com­man­di­taires pour leur aide dans la réa­li­sa­tion de ce pro­jet.

Rap­port : Jen­ni­fer Waring

La der­nière séance de la conver­sa­tion tour­nante du RCMN sur la diver­si­té a été axée sur la ques­tion du man­dat – plus pré­ci­sé­ment, com­ment un man­dat peut aider à atteindre les objec­tifs de diver­si­té et les conflits pos­sibles entre un man­dat esthé­tique et les objec­tifs de diver­si­té. La dis­cus­sion était très variée, car les gens ont par­lé de toutes les ques­tions liées à la diversité.

La ses­sion a débu­té par une dis­cus­sion en cercle du groupe com­plet avec des invi­tés ; celle-ci était éga­le­ment dis­po­nible pour les autres via la dif­fu­sion en direct. Par la suite, un bref exer­cice de ren­for­ce­ment de la confiance a aidé les par­ti­ci­pants à chan­ger de pers­pec­tive en vue des dis­cus­sions en sous-groupes intenses.

La table ronde

Ani­ma­trice :
Patri­cia Bou­schel, pro­duc­trice / membre du CA de Inno­va­tions en concert (Mont­réal)

Confé­ren­ciers :

Dar­ren Creech, pia­niste et artiste mul­ti­dis­ci­pli­naire (Toron­to)
Mar­tin Hes­lop, bas­siste co-pro­prié­taire du Café Réso­nance et dif­fu­seur d’une série de concerts (Mont­réal)
Cléo Pala­tio-Quin­tin, flu­tiste, impro­vi­sa­trice, com­po­si­trice, pro­duc­trice (Mont­réal)
Ida Toni­na­to, saxo­pho­niste, com­po­si­trice, impro­vi­sa­trice (Mont­réal)

Isak Gold­sch­nei­der a accueilli les par­ti­ci­pants et a recon­nu le ter­ri­toire tra­di­tion­nel :

Nous recon­nais­sons res­pec­tueu­se­ment que la terre sur laquelle nous sommes ras­sem­blés est le ter­ri­toire tra­di­tion­nel du peuple Kanien’­kehá : ka. L’île appe­lée « Mont­réal » est connu comme Tiotia:ke dans la langue des Kanien’­kehá : ka, et a été un lieu de ren­contre pour d’autres nations autoch­tones à tra­vers l’histoire. 

Remarques d’ou­ver­ture par l’a­ni­ma­trice Patri­cia Bou­schel :

Diver­si­té, mul­ti­cul­tu­ra­lisme, inclu­sion, déve­lop­pe­ment du public ; Tous ces mots-clés sont deve­nus la lin­gua fran­ca des lignes direc­trices sur le finan­ce­ment public au Cana­da, des lignes direc­trices qui exercent une influence déter­mi­nante sur le man­dat d’ar­tistes indi­vi­duels et aux­quelles adhère la nou­velle com­mu­nau­té musi­cale et ses pro­duits, tels que la pro­gram­ma­tion et les nou­velles créa­tions. Sup­po­sons qu’on se posi­tionne contre un éta­blis­se­ment homo­gène, blanc et mas­cu­lin, qui fixe les règles d’accès aux espaces de repré­sen­ta­tion et des oppor­tu­ni­tés de créa­tion et qu’on crée de meilleurs méca­nismes pour aug­men­ter la par­ti­ci­pa­tion et pour favo­ri­ser les car­rières de ceux dont ces para­digmes his­to­riques ont sous-repré­sen­tés. Si le grand art doit reflé­ter la socié­té dont il est issu, pou­vons-nous sup­po­ser que de tels méca­nismes engen­dront une vague de chan­ge­ment suf­fi­sam­ment impor­tante pour repré­sen­ter adé­qua­te­ment et être per­ti­nente pour notre socié­té d’au­jourd’­hui ? Est-ce que l’établissement cherche vrai­ment une diver­si­té et inclu­sion qui éga­li­se­rait l’ac­cès et le pri­vi­lège ? S’a­git-il sim­ple­ment d’ac­qué­rir la langue appro­priée ? Y a‑t-il encore des normes dans la pro­gram­ma­tion et le finan­ce­ment qui conviennent à cer­tains groupes par rap­port à d’autres ? Com­ment l’ac­cent mis sur la diver­si­té affecte-t-il les artistes et les orga­nismes artis­tiques de la com­mu­nau­té des musiques nou­velles ? Quelle est l’interaction entre les man­dats et les élé­ments et dyna­miques de la diver­si­té en ce qui concerne la culture, l’identité, la com­mu­ni­ca­tion à tra­vers les dif­fé­rences, les dif­fé­rences de pou­voir et les attentes en matière de poli­tique de finan­ce­ment ? Nos man­dats sont-ils vrai­ment effi­caces pour ouvrir l’ac­cès et sti­mu­ler la créa­tion ? Nous avons réuni des membres de la com­mu­nau­té des musiques nou­velles mont­réa­laise pour dis­cu­ter de ces notions, et d’autres qui en proviennent. 

Principaux commentaires et idées 

Une défi­ni­tion de la ter­mi­no­lo­gie de base : qu’est-ce qu’on com­prend comme diver­si­té ?

Les réponses de ceux présents : 

  • Culture, genre, manières de pen­ser et de créer
  • Le Conseil des arts et des lettres du Qué­bec (CALQ) a récem­ment adop­té une toute autre défi­ni­tion : la diver­si­té est repré­sen­tée par les immi­grants ou les citoyens de pre­mière géné­ra­tion de cultures autres que bri­tan­nique ou fran­çaise (voir Plan d’action pour la diver­si­té cultu­relle du CALQ, p.3
  • Les gens de toutes ori­gines différentes
  • Âge, reve­nu, iden­ti­té ou orien­ta­tion sexuelle
  • Mani­fes­ter la diver­si­té dans toutes les étapes de pro­duc­tion d’une œuvre d’art.

Les gens sont en fonc­tion d’a­dres­ser la diver­si­té de dif­fé­rentes manières. Nous devons déman­te­ler les bar­rières sys­té­ma­tiques de manière per­so­nelle et col­lec­tive à tous les niveaux. – Dar­ren Creech

Les sub­ven­tions : Les conseils d’arts contre les autres formes de sou­tien
Une his­to­rique

Les conseils d’arts ont pris forme après la Deuxième Guerre Mon­diale. Notre monde comme artistes est pro­fon­dé­ment influen­cé par l’U­NES­CO, qui a décla­ré en 1945 que de bâtir un monde sur une base de com­merce et de poli­tique mène inévi­ta­ble­ment aux conflits. Mais par contre, bâtir un monde sur une base de com­merce, poli­tique, science et art donne une chance à la paix. Les pays signa­taires donc étaient encou­ra­gés à sou­te­nir les arts et les sciences. Le Cana­da a ini­té la com­mis­sion Mas­sey en 1949, qui a mené even­tuel­le­ment à la créa­tion du Conseil des Arts du Cana­da en 1957. La plu­part des conseils d’arts dans le monde occi­den­tal datent d’a­près la guerre – sauf le conseil des arts du Sas­kat­che­wan, créé en 1942 grâce aux ini­tia­tives en arts et san­té de Tom­my Dou­glas. Tout le modèle dans lequel nous vivons est une réac­tion à la Seconde Guerre Mon­diale et tente de trou­ver une solu­tion afin d’éviter la pro­chaine catas­trophe mon­diale en inves­tis­sant dans les sciences et les arts. – Tim Bra­dy

Nous vivons actuel­le­ment dans une nation issue de la culture euro­péenne, alors si vous êtes for­mé à cette tra­di­tion, vous faites affaire à ce réper­toire, et les per­sonnes qui contrôlent le finan­ce­ment sont des per­sonnes qui ont éga­le­ment été for­mées dans ces tra­di­tions – donc c’est cette musique-là qu’ils consi­dèrent comme la plus pré­cieuse, la plus inté­res­sante, la plus pro­fonde. Le manque de diver­si­té n’est donc pas de leur faute si c’est leur réfé­rence. Si vous vou­lez chan­ger cela du point de vue du finan­ce­ment, vous devez impli­quer davan­tage de per­sonnes d’autres cultures… [qui peuvent iden­ti­fier avec com­pé­tence des pro­jets enra­ci­nés dans des cultures non euro­péennes à sou­te­nir]. Sans cela, il n’y a vrai­ment aucun moyen de com­bler ce défi­cit dans le finan­ce­ment. Je ne sais pas com­ment vous chan­gez cela autre­ment. – Mar­tin Heslop

  • Un cer­tain niveau de sécu­ri­té finan­cière est néces­saire pour pou­voir rêver de manière artistique.
  • Les conseils des arts et autres orga­nismes de finan­ce­ment publics ne recon­naissent pas et ne récom­pensent pas tou­jours les per­sonnes qui créent en dehors de la norme. Par leur nature même, les conseils ne peuvent éva­luer le tra­vail et les artistes que par le biais de cer­tains repères ou dimensions.
  • Il est impor­tant que la com­mu­nau­té déter­mine com­ment fonc­tion­ner indé­pen­dam­ment du sou­tien public.
  • L’ac­tion col­lec­tive est néces­saire pour prendre le contrôle de la situa­tion et assu­rer un accès équi­table et une rému­né­ra­tion équitable.
  • La col­lecte de fonds indé­pendent est un autre moyen de financement.
  • Dans les situa­tions d’op­pres­sion, c’est aux per­sonnes au pou­voir de par­ta­ger leurs pri­vi­lèges. Ils devraient deman­der com­ment ils peuvent aider.

Edu­ca­tion

  • La pour­suite de diverses pra­tiques musi­cales devrait com­men­cer tôt dans l’apprentissage. 
  • Il est impor­tant de recon­naître le droit de chaque com­mu­nau­té de défi­nir son sys­tème pédagogique.
  • Les musiques nou­velles telles qu’elles sont pra­ti­quées en ce moment néces­sitent beau­coup de for­ma­tion. Ce n’est pas une mau­vaise chose, mais cela ampli­fie les défis de la par­ti­ci­pa­tion. Et elle recoupe d’autres pro­blèmes sys­té­miques, tels que les modèles péda­go­giques issus de la forme his­to­rique d’art de l’Europe occi­den­tale domi­née par des hommes blancs. À la place, nous devons créer des liens avec d’autres modes d’accès et de créa­tion qui ne pro­viennent pas de tra­di­tions restrictives.
  • Un membre du public par­tage ner­veu­se­ment que comme homme blanc, il ne se sen­tait pas comme membre d’une tra­di­tion pri­vi­lé­gié d d’une tra­di­tion mas­cu­line d’Eu­rope occi­den­tale, et ne se sent pas comme membre d’un autre modèle non-plus. Il ne sais pas où il appar­tien – il n’a pas reçu beau­coup de soutien.
  • Obser­va­tion : La plu­part des inter­prètes dans la série de concerts de Mar­tin, Les Sym­pa­thiques, ont étu­dié le jazz à l’école (comme il l’a fait). 85% des élèves sont des hommes et 95% sont blancs. Plus de diver­si­té sur la scène néces­si­te­plus de diver­si­té dans les pre­mières for­ma­tions ent musique. 

Modèles

La ques­tion des modèles est vrai­ment impor­tante… avoir des modèles visibles, cela vaut pour toutes les car­rières et tous les domaines. Une femme, une jeune fille ou une enfant ne s’imaginera pas dans un métier si elle n’a jamais vu un modèle auquel elle peut s’i­den­ti­fier le faire. Donc, pour moi, c’est clair que c’est la même chose pour la musique. – Cléo Pala­cio-Quin­tin (pre­mière femme doc­to­rante en musique élec­troa­cous­tique à l’U­ni­ver­si­té de Montréal)

  • Com­ment la socié­té a‑t-elle chan­gé au cours des der­nières décen­nies ? À l’é­cole, nos modèles sont nos pro­fes­seurs mais leurs expé­riences datent d’il y a 20–30 ans.

[Je pen­sais que j’au­rais] les mêmes condi­tions qu’eux. Je ne savais pas que le monde évo­luait si vite et que je devrais m’a­dap­ter encore beau­coup plus rapi­de­ment. … L’en­jeux c’est ce que nous fai­sons avec ce que nous avons et com­ment nous pou­vons l’a­mé­lio­rer pour tout le monde. – Ida Toninato

  • Des modèles dans la ges­tion sont éga­le­ment néces­saires. Un membre de l’au­di­toire a par­ta­gé : L’ab­sence ou l’in­vi­si­bi­li­té de quelque chose peut être débi­li­tante. Cela signi­fie qu’on doit uti­li­ser une grande par­tie de notre ima­gi­na­tion pour créer quelque chose à par­tir de rien.
  • Les orga­ni­sa­tions doivent reflé­ter des valeurs qui ne relèvent pas de l’é­co­no­mie de mar­ché, des modèles hiérarchiques.

Nous devons prendre des déci­sions qui reflètent ce que nous pen­sons et ce qui est impor­tant pour nous, car c’est ce que nous lais­se­rons les autres. – Ida Toninato

La pro­gram­ma­tion artis­tique : encou­ra­ger l’é­qui­té et la diversité

  • Les inter­prètes doivent cher­cher du réper­toire des com­po­si­teurs de la diversité.
  • Il y a plu­sieurs fac­teurs à prendre en compte dans la pro­gram­ma­tion. Il ne sera peut-être pas pos­sible de tout accom­plir à chaque concert. Il faut trou­ver un équi­libre entre les enjeux et la liber­té artistique.
  • Par défaut, nous par­ti­ci­pons aux sys­tèmes mis en place par une socié­té colo­niale avec des pré­ju­gés raciaux et sexistes.
  • Un exemple de défi de man­dat artis­tique : la série Les Sym­pa­thiques de Mar­tin Hes­lop a comme man­dat de pro­gram­mer de la musique inté­res­sante (au niveau tech­nique ou sémio­tique) ou nova­trice, ce qui défi­nit déjà le groupes de can­di­dats visés. C’est un défi d’at­teindre d’autres don­nées démo­gra­phiques que les siennes.
  • L’équité dans la pro­gram­ma­tion artis­tique n’est pas seule­ment un pro­blème dans la musique : seule­ment 4% des œuvres d’art des gale­ries natio­nales pro­viennent d’ar­tistes femi­nines, mal­gré le fait que 60% des artistes diplo­més depuis l’an 2000 sont des femmes.
  • L’im­por­tance de déve­lop­per une pra­tique artis­tique quo­ti­dienne qui inclue une conscience de faire par­tie d’une culture diversifiée. 
  • Les déci­sions artis­tiques ne doivent pas être prises uni­que­ment pour répondre aux cri­tères de diversité.
  • Les dif­fu­seurs de musique orches­trale et de la culture tra­di­tion­nelle doivent éga­le­ment avoir cette conver­sa­tion, car leurs pra­tiques de pro­gram­ma­tion manquent de diver­si­té culturelle. 
  • Inclu­sion sym­bo­lique : C’est insul­tant d’être pro­gram­mé que parce que vous êtes femme.
  • Les nou­veaux créa­teurs de musique recherchent intrin­sè­que­ment la diver­si­té et donnent beau­coup de valeur à quel­qu’un qui vient d’ailleurs. La musique impro­vi­sée en par­ti­cu­lier valo­rise les nou­velles approches à la créa­tion musi­cale. Cléo donne l’exemple d’En­semble Super­Mu­sique. Elle remarque que la diver­si­té de ses membres reflète la socié­té qué­bé­coise. Ils valo­risent vrai­ment quel­qu’un qui vient d’ailleurs, qui apporte de nou­velles atti­tudes, de nou­velles idées, de nou­velles façons de jouer. La situa­tion de la pro­gram­ma­tion est beau­coup plus dif­fi­cile pour les orchestres. Dans le canon clas­sique, il existe une longue tra­di­tion de com­po­si­tion musi­cale sur­tout mas­cu­line. Il serait plus facile d’assurer la diver­si­té si les ensembles clas­siques jouaient davan­tage de musiques nouvelles.
  • Ida com­plé­mente cette obser­va­tion avec un autre exemple : elle a récem­ment par­ti­ci­pé à une table ronde où un groupe punk de cinq femmes et un duo de DJ com­po­sé de deux femmes a pré­sen­té leur tra­vail. Joane Hétu et Danielle Palar­dy-Roger ont for­mé Super­Mu­sique opour la même rai­son : il n’y a pas assez de femmes qui font de la musique. Trente ans plus tard, les choses ont-elles vrai­ment changé ?

C’est vrai de Super­Mu­sique. Le groupe punk (5 femmes), DJs (2 femmes), même his­toire que Super­Mu­sique (mêmes objec­tifs que Joane Het et Danielle Palar­dy-Roger). – Ida Toninato

Peut-être que la dif­fé­rence entre hommes et femmes tra­verse les cultures, mais en tant que musi­cien de jazz, si je joue quelque chose de mon réper­toire tra­di­tion­nel, je joue en fait des com­po­si­tions exclu­si­ve­ment blanches. – Mar­tin Heslop

Pro­duc­tion et public

Trois actions utiles pour les diffuseurs/producteurs :

  • Gar­dez la porte ouverte (conti­nuez la recherche, faites des ouver­tures régulièrement)
  • Deman­dez si les gens que vous vou­lez atti­rer sont pré­sents et si non, pourquoi.
  • Eva­luez les résul­tats. Quel niveau de res­pon­sa­bi­li­té êtes vous prêts à assumer ?

Les inter­prètes doivent reflé­chir à com­ment rendre le public plus à l’aise dans les espaces de spec­tacle de musique classique.

En conclu­sion

Essayer de chan­ger un sys­tème, c’est très long et très lent. – Tim Brady

  • Le manque de diver­si­té est un pro­blème sys­té­mique énorme. Cepen­dant, chaque petit geste fait une différence.
  • Les musicien.ne.s créa­tifs sont par­mi les premier.es à res­sen­tir les chan­ge­ments à venir, à expé­ri­men­ter ce que le reste de la socié­té res­sen­ti­ra envi­ron 25 ans plus tard. Dans son livre Bruits (1977), le phi­lo­sophe fran­çais de Jacques Atta­li sug­gère que la musique est tou­jours le cana­ri de la mine. Toutes les trans­for­ma­tions sociales, poli­tiques et éco­no­miques majeures de la socié­té com­mencent par les musi­ciens. Il a pré­dit, à l’é­poque, que l’ère numé­rique et la tech­no­lo­gie d’en­re­gis­tre­ment trans­for­me­raient radi­ca­le­ment le monde. Beau­coup de pro­blèmes que les musi­ciens fini­ront par deve­nir un pro­blème dans d’autres domaines également.

Discussions en petits groupes

Pour la deuxième par­tie de la ses­sion, les par­ti­ci­pants se sont divi­sés en petits groupes pour dis­cu­ter de cartes de phrases courtes écrites par leurs col­lègues et redis­tri­buées ano­ny­me­ment. Le groupe com­plet s’est réuni à nou­veau pour par­ta­ger des idées résumées.

Cartes com­mu­nau­taires des ses­sions à Hali­fax, Vic­to­ria et Montréal

[Show pic­ture list]